Facebook accepte de régler une action en justice contre une entreprise néo-zélandaise accusée de vendre de fausses mentions « J’aime ».
Le géant du Web avait entamé une poursuite contre Social Media Series Limited en avril, rapporte The Verge. Selon la plainte déposée, la société opérait un service qui offrait aux utilisateurs du réseau Instagram de fausses mentions « J’aime », de faux abonnés et de fausses pages vues.
Ces éléments permettent généralement aux internautes d’augmenter leur visibilité sur les médias sociaux, surtout dans le cas de publications aux fins commerciales.
Facebook avait alors affirmé amorcer des démarches judiciaires pour protéger l’intégrité de ses plateformes.
Un avis émis mercredi indique que les deux entreprises « acceptent de résoudre le problème », sans préciser les termes exacts de l’entente.
Cette année, Facebook a lancé de nombreuses poursuites contre des vendeurs de robots, des systèmes de collecte de données et d’autres organisations qui, selon elle, exploitaient ses plateformes de manière non éthique.
Ces démarches font suite à l’éclatement de plusieurs scandales liés à l’exploitation indue des données d’utilisateurs. Le plus emblématique reste l’affaire Cambridge Analytica en mars 2018, qui avait dévoilé d’importantes fuites d’informations personnelles.
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