Des données volumineuses générées par des capteurs et suivies par des logiciels peuvent servir à analyser la qualité d’étendues d’eaux usées pour en détecter les risques pour l’environnement si elles sont triées à temps.
L’Institut Technologies de l’information et Sociétés (ITIS) et l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société (EDS) affirment dans un communiqué que cette technique fait partie des travaux du professeur Peter Vanrolleghem de la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval.
« Ainsi, placés dans des étendues d’eau de toutes tailles, les capteurs sont en veille constante de la qualité des eaux de manière à détecter, le plus rapidement possible, des variations à risque pour l’environnement », soutiennent-ils.
Le chercheur y explique que « pour garantir l’utilité des données recueillies, il s’agit de faire le tri (par évaluation en temps réel grâce à des algorithmes du contexte des données recueillies) dès que la donnée est prise, pour éviter de bâtir des cimetières de données (data graveyards dans le communiqué) ».
Ce système serait appliqué dans des stations des eaux usées de la Ville de Québec, ainsi qu’ailleurs au Canada et en Europe. « Les données générées via capteurs, interprétées et visualisées grâce à divers outils logiciels sont un appui précieux pour la gestion territoriale ou municipale », mentionne l’ITIS.
Lire aussi :
L’analyse d’affaires ensevelie par l’avalanche des données volumineuses
Des nombres vertigineux à propos des données volumineuses
Organisation de l’actif informationnel au plan de cours d’AFI Expertise