Un peu plus d’un an après le lancement de l’autodiagnostic de l’innovation par le numérique, le Cefrio a publié les premières conclusions de cet outil.
Visant à mesurer la capacité des entreprises à mettre en place des conditions favorables à l’innovation, l’autodiagnostic aurait été rempli par environ 500 dirigeants d’entreprises et d’organisations québécoises.
Premier constat effectué par le Cefrio, plus une organisation utiliserait intensivement les TIC à l’interne et à l’externe, plus elle innoverait et plus elle serait performante aussi bien à l’interne qu’à l’externe. Elle serait également plus satisfaite de sa performance.
Ce degré d’innovation dépendrait aussi de l’attitude de l’équipe de direction. Plus elle serait ouverte aux changements et plus l’entreprise innoverait. Au niveau du dirigeant, sa confiance en ses capacités et en l’innovation permettrait de faciliter le changement.
Sans être déterminantes, certaines pratiques organisationnelles comme le développement d’une culture de l’expérimentation et de la collaboration joueraient en faveur d’une plus grande capacité à innover. Soutenir les employés face au changement et appuyer les salariés proposant des idées nouvelles y participeraient aussi.
Si, depuis 2012, le Cefrio constate une évolution dans le recours à des technologies comme la messagerie instantanée ou le stockage infonuagique des données, certaines d’entre elles resteraient sous-utilisées par des entreprises québécoises.
« Qu’on pense aux outils de collaboration ou bien à ceux d’analytique, ou encore à ceux permettant de faire de l’exploration de données, tous sont encore peu utilisés, alors qu’ils peuvent avoir des effets sur la performance d’une entreprise », a souligné, dans un communiqué, Claire Bourget, directrice principale, recherche marketing au Cefrio.
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