Selon l’édition 2016 du Baromètre de compétitivité, qui est publié chaque année par l’Association québécoise des technologies (AQT), les entreprises des TIC utiliseraient moins les crédits d’impôts qui leur sont dédiés qu’auparavant.
En 2015, la somme reçue dans le cadre du crédit d’impôt fédéral pour la recherche scientifique et le développement expérimental aurait représenté 8 % du chiffre d’affaires des entreprises admissibles, contre 14 % en 2013. De plus, 53 % des entreprises des TIC auraient réclamé ce crédit d’impôt l’an dernier alors que 65 % d’entre elles en auraient profité en 2012.
Quant au crédit d’impôt de Revenu Québec pour le développement des affaires électroniques, il aurait constitué l’année dernière 2 % du chiffre d’affaires des entreprises ayant droit à ce dispositif fiscal. Ce taux se serait élevé à 7 % en 2013 et à 13 % en 2012.
Pour expliquer cette diminution, l’AQT, qui regroupe 500 entreprises du secteur des TIC au Québec, pointe notamment la lenteur du remboursement des crédits d’impôts. « Les longs délais (…) nuisent à la stabilité des fonds de roulement des entreprises, donc au réinvestissement et à la commercialisation de leurs produits », a indiqué, dans un communiqué, Nicole Martel, présidente-directrice générale de l’AQT.
Lire aussi:
Le budget du Québec selon TechnoMontréal
Budget québécois 2014-2015 : les TIC ne sont pas épargnées
Développement des affaires électroniques : Québec prolongera et indexera son crédit d’impôt