Enim est une nouvelle entreprise de Montréal qui propose une réponse unique et durable à la crise des déchets électroniques. Lancée conjointement pas Simon Racicot-Daignault, ex-président d’Hydro-Québec InnovHQ, Dominique Morin, président et chef de la direction de Seneca et Jean-Philippe Mai, président et chef de la direction de Dundee Sustainable Technologies, l’entreprise a mis au point une procédé à faible empreinte qui permet de transformer les équipements électroniques désuets en ressources exploitables grâce à une approche d’économie circulaire locale, écologique et économique, explique-t-elle dans un communiqué.
Le procédé développé par enim permet de récolter localement jusqu’à 99 % des minéraux stratégiques compris dans les équipements électroniques désuets, sans produire d’émanations et rejets toxiques. Il récupère et isole les différents métaux qui s’y retrouvent, comme le palladium, l’or, l’argent, le cuivre, le platine, l’aluminium, le zinc, l’étain ou le plomb, et les remet en circulation. Le procédé offre une solution durable à la gestion des déchets électroniques produits au Québec et dans le monde.
« Les produits électroniques font partie de nos vies ici, comme partout sur la planète. Leur évolution constante pousse toutefois le marché à se renouveler sans cesse. Les projections de l’ONU font état de près de 75 millions de tonnes de déchets électroniques générés annuellement d’ici 2030, soit l’équivalent d’environ 550 navires de croisière. Malheureusement, les méthodes utilisées pour en disposer ou les recycler partiellement nuisent à la santé et à l’environnement », explique Simon Racicot-Daignault, président et chef de la direction d’enim.
La société achève la planification d’une usine pilote qui sera située à l’intérieur de l’usine de Dundee Sustainable Technologies, à Thetford Mines. Elle prévoit par ailleurs vise le lancement d’une première usine commerciale en 2025. L’installation permettra d’extraire neuf métaux précieux provenant de la transformation de 5 000 tonnes de matériaux électroniques et prêts à être réutilisés. À terme, l’équipe souhaite exporter sa solution.