Les entreprises du Québec auront accès à 27,5 millions de dollars en financement pour accomplir des projets qui ont le potentiel de générer d’autres investissements en cybersécurité.
Le regroupement sectoriel en recherche industrielle Prompt pour le secteur des technologies de l’information affirme avoir 27,5 millions de dollars à distribuer qui proviennent du ministère de l’Économie et de l’Innovation. Sa mission est d’« encourager » des entreprises d’ici à soumettre des projets de cybersécurité dans le cadre d’une deuxième phase du Programme d’innovation en cybersécurité du Québec (PICQ), lancé en 2018.
La première phase du PICQ avait distribué 16 millions de dollars pour financer 53 projets de développement ou commercialisation, qui ont généré des retombées de 42 millions, soutient Prompt.
« La cybersécurité reste un défi à relever pour les entreprises. L’accroissement des interactions numériques et l’émergence d’une économie qui repose sur l’intégrité des données s’accompagnent d’enjeux en matière de protection de l’information, de systèmes informatiques et d’infrastructures critiques », explique Prompt.
Enjeux de conformité industrielle
Les projets d’entreprises admissibles à une part de ce nouveau montant incluent des « projets d’innovation », de même que des projets d’entreprises qui visent à « obtenir une certification, une homologation ou une accréditation en cybersécurité » pour des produits ou processus. Par exemple pour se conformer à des exigences sectorielles ou pour accéder à des nouveaux marchés.
« Aux États-Unis, une certification spécifique en cybersécurité est obligatoire pour pénétrer la chaîne d’approvisionnement du Département de la défense », mentionne en guise d’exemple le directeur du développement des marchés chez In-Sec-M.
In-Sec-M, Cybereco, Cyberquébec et le Laboratoire d’identité numérique sont les quatre organismes partenaires qui appuient Prompt pour déployer et promouvoir cette deuxième phase du PICQ.
Les entreprises des réseaux et des secteurs de l’aérospatiale, de l’aéronautique, de la microélectronique, de la finance et des transports sont « fortement encouragées à soumettre des projets », selon Prompt.