La représentativité des femmes dans le milieu des TIC serait à 20 % depuis 2011, malgré une diplomation de femmes en TIC en hausse de 41 %.
Selon TechnoCompétences, qui dévoile son Diagnostic sectoriel de la main-d’œuvre en TIC 2018, la diplomation des femmes en technologies de l’information et des communications (TIC) aurait augmenté de 41 % depuis cinq ans, mais une hausse du nombre total de professionnels dans ce secteur contribuerait à maintenir la proportion de femmes parmi les professionnels de ce secteur à seulement 20 %.
Ainsi, le nombre de femmes professionnelles en TIC au Québec aurait tout de même augmenté de 13 % en cinq ans, passant de 36 500 en 2011 à 41 200 en 2016. Les sous-secteurs où elles seraient les plus présentes seraient ceux de l’évaluation de systèmes informatiques, de la surveillance dans la fabrication de matériel électronique, ainsi que de la conception et du développement internet.
« La prédominance masculine est une des caractéristiques des milieux de l’informatique. Il s’agit d’un phénomène mondial encore plus présent dans les emplois de direction », dit TechnoCompétences, qui soutient par contre que « le climat de travail est généralement positif et peu sexiste » au Québec.
Parmi les raisons de la stagnation de la représentativité des femmes, TechnoCompétences mentionne aussi le « peu de modèles féminins auxquels elle peuvent s’identifier ». Il recommande aussi des pratiques de gestion des ressources humaines qui seraient « sensibles à l’égalité des chances ».
Environ 7300 emplois auraient fait leur apparition au Québec en 2017 dans le domaine des TIC, ce qui représenterait une croissance « six fois plus rapide que le reste de l’économie », ajoute TechnoCompétences.
TechnoCompétences, aussi appelé Comité sectoriel de main-d’œuvre en TIC, se présente comme étant un fournisseur d’information sur le marché du travail et un participant au développement des compétences de la main-d’œuvre liées aux métiers des TIC.
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