La fonction cybersécurité ne favorise pas l’innovation, selon 73 % des dirigeants du Canada qui ont répondu à un sondage Ernst & Young.
Ernst & Young affirme que « seulement 34 % des dirigeants la perçoivent comme étant axée sur la flexibilité et la collaboration ».
Par contre, 41 % des dirigeants qui ont répondu au sondage se disent néanmoins préoccupés par la gestion des cybermenaces, en particulier par la conformité aux exigences réglementaires et par le décloisonnement d’activités.
« La moitié des répondants sont d’avis que la conformité aux exigences réglementaires constitue la partie la plus exigeante de leur travail », soutient Ernst & Young.
Le tout, tandis que « l’adoption d’outils numériques adaptés aux nouvelles façons de travailler pendant la pandémie ont fait que la sécurité a souvent été négligée », et que 75 % des répondants déclarent avoir constaté une augmentation du nombre d’incidents perturbateurs dans leur organisation au cours des douze derniers mois.
Hausse des incohérences
Selon Ernst & Young, les entreprises doivent « corriger les lacunes et les incohérences entre les fonctions sécurité et développement des produits », avant de penser à investir davantage dans les données et la technologie numérique.
La cybersécurité et la protection des renseignements personnels ne seraient prises en compte à la phase planification d’un projet que dans 24 % des entreprises du Canada, selon le sondage.
« Il ne convient plus d’attendre à la dernière minute ou en fin de processus pour se pencher sur la cybersécurité et la protection des renseignements personnels », dit Ernst & Young.
Pour l’instant, environ un quart des chefs de la sécurité de l’information déclarent que leurs équipes ne sont pas consultées du tout ou qu’elles ne sont consultées que tardivement au sujet des décisions stratégiques prises par leur organisation.
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