La firme ABI Research formule des prévisions à propos des appareils compatibles aux réseaux Wi-Fi et des petites cellules de réseautique pour les lieux publics.
La firme américaine de recherche et d’analyse ABI Research estime qu’en 2012 le cap des cinq milliards d’appareils compatibles aux réseaux Wi-Fi aura été franchi, et ce depuis les débuts commerciaux de la technologie de réseautique sans fil.
De plus, ABI Research s’attend à ce que le cap des dix milliards d’appareils compatibles aux réseaux Wi-Fi soit franchi en 2015.
ABI Research souligne que le protocole 802.11ac, qui pourrait faire croître la largeur de bande théorique d’une liaison sans fil à au moins 500 mégabits à la seconde, a atteint le stade final du processus de normalisation à la fin de 2012. La firme ajoute qu’une approbation nécessaire à la création d’un standard pour le protocole 802.11ac devrait faire l’objet d’un vote en 2013.
Également, ABI Research prédit que le protocole 802.11ad, qui permettra notamment l’établissement de réseaux sans fil à trois bandes (2,4 GHz, 5 GHz et 60 GHz) fera l’objet d’une progression à compter de 2014.
Petites cellules pour les lieux publics
D’autre part, ABI Research estime que le créneau des petites cellules de réseautique sans fil qui sont destinées aux endroits publics produira des revenus annuels de 3,1 milliards de dollars américains en 2018, ce qui correspondra à un taux de croissance annuelle composé de 67 %.
Selon ABI Research, la progression de ce marché sera due à la croissance rapide de la demande au niveau des liaisons mobiles, ainsi qu’à un glissement de la demande pour les liaisons de données vers des endroits où les utilisateurs sont en mobilité restreinte, soit surtout à l’intérieur d’édifices.
Les petites cellules pour les lieux publics sont des dispositifs de réseautique sans fil qui sont installés à l’intérieur de lieux publics fermés par les exploitants de réseaux de télécommunications mobiles. Ces dispositifs facilitent l’accès aux réseaux de téléphonie mobile ou aux réseaux Wi-Fi publics, alors qu’il est difficile de capter les signaux émis par les cellules de réseautique traditionnelles à l’intérieur des bâtiments.