INTERNOTE La dépendance envers les technologies, surtout grâce à la mobilité, peut-être inquiétante. L’équilibre travail – famille peut en souffrir. Intoxiqués, gare à vous.
L’entreprise Grand & Toy, spécialisée dans la vente de fournitures de bureau pour les entreprises, a diffusé les résultats d’un sondage pancanadien effectué par Léger Marketing à propos des habitudes de travail.
Selon ce sondage réalisé récemment auprès de 1 503 adultes, une majorité de travailleurs professionnels consulterait « fréquemment ou toujours » leur compte de courrier électronique de travail à partir de la maison. Plus du tiers des répondants aurait accès au serveur et au système de courrier de l’entreprise à partir du domicile, tandis que 46 % des personnes interrogées ont dit avoir recours à un accès sans fil à l’Internet.
De plus, 53 % des répondants, dont 61 % des personnes sondées qui ont un salaire annuel supérieur à 40 000 $, ont dit croire que les outils de travail portatifs étaient essentiels dans l’environnement de travail à haute cadence d’aujourd’hui.
Par ailleurs, la journée de travail du professionnel moyen dépasserait les heures traditionnelles et s’étend en soirée, les fins de semaines et dans certains cas lors des congés, tandis que le quart des personnes sondées a dit passer plus de temps à travailler à l’extérieur du bureau qu’il y a cinq ans.
Le fournisseur de matériel de bureau, dans son communiqué, ne lésine pas à suggérer des produits pouvant aider les travailleurs dans leur travail mobile. Toutefois, le document ne dit pas ce que pensent les conjoints, enfants, parents et amis des professionnels à propos de ces tendances…
Cure de désintoxication
Évidemment, il ne faut pas oublier dans ce contexte la dépendance que développent certains utilisateurs face à leurs outils technologiques mobiles, comme les terminaux mobiles Blackberry, les assistants numériques personnels ou autres téléphones intelligents.
De nombreux médias ont relayé cette semaine la dépêche de Reuters qui rapportait que l’hôtel Sheraton de Chicago offrait désormais à ces clients un « service » de désintoxication aux technologies portables. À ceux qui le désirent, la direction de l’hôtel offre à ces clients de mettre sous clé, pendant la durée de leur séjour, leur appareil portable. Histoire de se libérer et de se détacher des technologies souvent trop envahissantes.
Le directeur de l’hôtel, lui-même ex-technomaniaque, s’est séparé de son terminal mobile pour se contenter d’un téléphone portable. Il semblerait qu’il s’en porte mieux.
À quand un mouvement des technomaniaques anonymes?