Des écarts de connectivité accentuent des inégalités entre les collectivités autochtones, éloignées, rurales et urbaines.
Selon le Conseil des académies canadiennes (CAC), sur la base de son rapport En attente de connexion, « de nombreuses personnes dans les collectivités rurales et éloignées sont toujours dans l’impossibilité d’accéder aux services essentiels en ligne ».
En conséquence, ces personnes « peinent à prospérer dans une économie de plus en plus connectée ».
« Le problème est particulièrement aigu dans les collectivités autochtones, désavantagées de manière disproportionnée en raison des approches actuelles. Un meilleur accès contribuerait à l’autodétermination des Autochtones, en rehaussant leur participation et leur leadership », soutient notamment le CAC.
Selon la présidente d’un comité de spécialistes mis sur pied par le CAC, « la connectivité à large bande fait partie intégrante des communications et du commerce, ainsi que de la prestation de l’enseignement, des soins de santé et d’autres services essentiels ».
Par contre, selon le rapport, « les obstacles empêchant d’atteindre une connectivité équitable ne seront pas surmontés uniquement avec la technologie » et « les approches politiques graduelles n’ont pas permis de combler les écarts en matière de connectivité ».
« Le Canada s’est fixé pour objectif de fournir à tous les ménages canadiens une connexion à large bande d’ici 2030. En 2019, presque tous les ménages urbains pouvaient accéder à de telles vitesses. Les objectifs actuels se révéleront insuffisants pour certaines applications existantes, et il est peu probable qu’ils répondront aux besoins des régions rurales et éloignées aujourd’hui et après 2030 », selon le comité de spécialistes.
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