Un spécialiste du marketing par courriel suggère aux organisations d’entreprendre dès maintenant leur préparation en vue de l’application éventuelle d’une loi contre les pourriels au Canada.
Le gouvernement du Canada n’a pas encore terminé la préparation de la Loi canadienne antipourriel, mais les organisations qui ont recours au courrier électronique pour leurs initiatives de communication et de marketing au Canada peuvent entrer dans l’action dès maintenant et amorcer leur préparation.
Dans un article publié dans le portail IT Business, Robert Burko, qui est le président et fondateur de l’éditeur canadien de solutions de marketing par courriel Elite Email, estime que des spécialistes du marketing seront pris de court s’ils tardent à établir une stratégie visant à rendre conformes leurs communications par courriel en vertu de la loi qui entrera éventuellement en vigueur.
Avant tout, une organisation doit obtenir un consentement formel de la part de tous ses abonnés actuels, mais aussi mettre en pratique le processus de conformité pour tous les nouveaux abonnés à une liste d’envoi.
« Sinon, chaque acquisition de nouvel abonné qui ne suit pas les règles précises de la Loi canadienne antipourriel ne fait qu’amplifier un problème à venir. En apportant quelques changements importants à ses pratiques, une organisation peut s’assurer que chaque nouvelle acquisition d’abonné est [conforme à la Loi] », indique M. Burko.
M. Burko suggère aux organisations d’examiner leur base de données courante et leurs tactiques de communication, puis d’effectuer des campagnes de confirmation de l’adhésion auprès des abonnés. Il recommande aussi d’examiner attentivement chaque formulaire qui inclut une offre d’adhésion à une liste d’envoi.
M. Burko suggère aux organisations d’adopter un processus de liste d’inclusion confirmée (double opt-in list) ou un processus d’adoption en boucle fermée, mais aussi d’examiner les flux de travail en ligne et hors ligne qui ont trait à l’ajout d’une adresse de courriel à une liste d’envoi.
En raison de la règle qui permet d’envoyer des courriels durant deux années à quiconque a fait un achat ou signé un contrat, M. Burko recommande aux organisations d’assurer qu’elles ont la date exacte du dernier achat d’un consommateur afin de respecter la fenêtre d’envoi de courriel qui est permise.
Lire l’article au complet dans le site web d’IT Business, une publication sœur de Direction informatique (en anglais)