Malgré une croissance perçue des cybermenaces, des entreprises du Canada ne prévoient pas accroître en 2015 leur budget de sécurité de l’information.
Le cabinet de services aux entreprises Ernst & Young soutient que 92 % des organisations qui ont répondu à l’un de ses sondages annuels auraient affirmé faire face à une augmentation du nombre de cybermenaces qui sont relatives à la sécurité de l’information et des technologies de l’information (TI).
Cependant, 42 % d’entre elles auraient précisé que les montants qu’elles consacrent à la sécurité de l’information demeureront identiques ou qu’ils diminueront en 2015. Et ce, bien que 54 % des organisations répondantes auraient reconnu ne pas être déjà en mesure de détecter une cyberattaque élaborée.
De plus, « les ressources budgétaires ne sont pas le seul obstacle. Un manque de ressources compétentes demeure le principal défi à relever dans la lutte aux cybermenaces pour 57 % des répondantes », explique Ernst & Young.
Ainsi, « pour prendre le dessus sur le cybercrime, les organisations n’ont pas d’autre choix que d’adopter la cybersécurité comme capacité concurrentielle principale. Cela exige de maintenir l’organisation en état d’alerte permanent en ajoutant des capacités avant d’en avoir besoin et en se préparant aux menaces avant qu’elles ne surviennent », recommande Ernst & Young.