Microsoft dit interdire plusieurs logiciels et applications à son personnel pour des raisons de sécurité. Un document interne obtenu par le site GeekWire dénombre des outils informatiques bannis d’utilisation par l’entreprise.
Parmi la « liste noire » figure notamment Slack, une plateforme de collaboration et de messagerie interne. L’application ne respecterait pas les normes de sécurité nécessaires pour une protection adéquate de la propriété intellectuelle, selon Microsoft.
La compagnie fondée par Bill Gates recommande plutôt l’utilisation de son outil collaboratif Microsoft Teams. Même si Slack est un concurrent direct, l’interdiction de l’utiliser découle avant tout de son incapacité à protéger les secrets de l’entreprise, selon le document interne. Slack avait pourtant annoncé plusieurs nouvelles intégrations avec Microsoft 365 en avril dernier.
Microsoft bannit aussi le service de vérification de grammaire et d’orthographe Grammarly. La liste indique que l’outil linguistique peut accéder au contenu protégé par la gestion du droit à l’information dans les fichiers et les courriels des employés.
Le document inclut une liste d’applications « déconseillées », dont Google Docs, Amazon et PagerDuty. On y retrouve même le service d’hébergement et de développement de logiciels GitHub, acheté par Microsoft en 2018.
GeekWire rappelle que des produits comme Slack et GitHub demeurent très populaires auprès des développeurs et des ingénieurs en informatique. Dans une industrie en constante évolution, plusieurs aiment trouver des moyens d’améliorer leurs produits en les comparant à ceux de leurs concurrents.
Le site a recueilli les témoignages d’employés de Microsoft qui affirment que de trop grandes restrictions sur leurs outils rendraient leur milieu de travail moins stimulant à long terme, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives dans un milieu de recrutement compétitif.
Lire aussi :
Dropbox cherche à se réinventer