Démarches à Los Angeles pour le mondial du jeu vidéo de Montréal

Des représentants du Palais des congrès de Montréal étaient présents au E3, rencontre internationale de l’industrie du jeu vidéo, à Los Angeles du 7 au 9 juin. Ils y ont rencontré une vingtaine de partenaires et exposants potentiels pour le premier mondial du jeu vidéo de Montréal prévu en juillet 2012.

La direction avait annoncé en décembre son intention d’organiser en juillet 2012 un premier mondial du jeu vidéo à Montréal, événement dont la distinction serait son aspect grand public. Charles Durivage, coordonnateur principal chez Morin relations publiques, dit que le projet « en évolution depuis près d’un an est sur le point de se concrétiser ».

Le chef des expositions et projets spéciaux pour le Palais, Jean Bérubé, qui était présent à Los Angeles, confirme qu’il reste quatre groupes de partenaires de l’industrie (trois québécois et un international) en train de se former et sur le point de présenter une offre de financement au Palais pour devenir promoteur et organisateur du mondial.

Jean Bérubé ajoute que les partenaires doivent avoir les reins solides et être en mesure de financer un projet de quelques millions, bien qu’il soutienne que le Palais de congrès sera ouvert à offrir ses salles à un « très bon prix » de location pour les premières années.

Le groupe international a été rencontré au E3 à Los Angeles, ainsi qu’une vingtaine de producteurs (petits, gros, indépendants) de jeux, consoles et accessoires souhaitant devenir partenaires secondaires et/ou exposants, et qui seront mis en relation avec le promoteur qui devrait être choisi, selon Jean Bérubé, durant le mois de juillet 2011.

Nouvelle philosophie au Palais

M. Bérubé reconnaît que l’établissement provincial dont la mission est de tenir des congrès internationaux et faire valoir les créneaux d’excellence de Montréal en louant ses salles ne peut aller plus loin, car s’il a initié le projet, il n’en est pas le producteur. « On a presque le rôle de promoteur. On doit le trouver et l’aider, c’est là où on est rendu ».

Il rappelle que le projet avait été amorcé par le Palais il y a environ un an et demi avec une étude maison sur l’intérêt que susciterait un événement international de jeu à Montréal auprès de l’industrie montréalaise du jeu et des gens d’affaires. Le rôle du promoteur est d’aller chercher le financement et de concrétiser les idées du Palais et de l’industrie.

De concert avec l’industrie, il a été convenu que l’événement proposerait conférences, rencontres entre gens de l’industrie et ceux qui veulent y accéder (ex. étudiants d’un peu partout), ainsi que des compétitions et essais d’appareils. Il doit se distinguer du sommet de l’Alliance numérique par son aspect grand public et s’inspirer du festival Arcadia.

Après avoir obtenu des échos positifs, le Palais des congrès s’est lui-même mis en quête de potentiels partenaires et promoteurs. Une façon de faire inhabituelle, mais qui risque de devenir courante, soutient Jean Bérubé. Il explique cette nouvelle vision d’initiateur de projets par l’entrée en poste du président-directeur général Marc Tremblay en 2009.

« Pourquoi attendrait-on que quelqu’un nous fasse une offre ? Soyons la bougie d’allumage et voyons si des partenaires veulent embarquer. On consulte les industries pour voir si on peut les aider, en plus de créer un événement intéressant pour le Palais. Tout le monde est heureux. C’est un peu le principe que nous avons maintenant », explique-t-il.

Attentes

M. Bérubé affirme que selon des prédictions conservatrices l’événement pourrait réunir la première année 25 000 participants du public, mais que la cible pour les premières années est de 50 000. Affluence à laquelle s’ajouterait 2000 professionnels et participants (incluant les établissements de formation) et une cinquantaine d’exposants de partout.

Un succès qui aiderait Montréal à montrer au monde ce qui se fait ici et à accueillir des talents internationaux. La direction du Palais dit avoir mobilisé d’importants partenaires de l’industrie autour du projet, en plus de Tourisme Montréal et Montréal International.

« Montréal est l’une des plaques tournantes mondiales dans l’industrie du jeu vidéo et, contrairement à d’autres villes moins actives dans ce domaine, elle n’a toujours pas d’événement grand public d’envergure pour faire rayonner son industrie », soutient Marc Tremblay, président-directeur général de la Société du Palais des congrès de Montréal.

Il ajoute que « notre présence au E3 nous permettra de voir ce qui se fait de mieux dans le domaine et d’intégrer ce savoir-faire international à notre événement ». Objectif : « créer un événement prestigieux qui attirera les plus grands talents dans la métropole et qui générera des retombées économiques pour l’industrie du jeu vidéo ».

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