Les sociétés canadiennes pourraient être involontairement exposées aux risques cybernétiques en raison d’un manque de sensibilisation des comités de vérification, selon un sondage mené en 2014 par KPMG.
Selon le sondage du cabinet de services professionnels KPMG réalisé auprès de comités de vérification à travers le monde, leur rôle dans l’identification et dans l’évaluation des risques continue de s’accroître, d’évoluer et de s’étendre au-delà des domaines traditionnels (lois, corruption, finances, etc.), pour englober les nouvelles technologies de l’information et la cybersécurité.
KPMG rappelle que les comités de vérification des entreprises doivent jouer un rôle de premier plan dans l’atténuation des menaces qui pèsent sur leur organisation et que ces menaces incluent désormais la cybercriminalité.
Cependant, précise KPMG, seulement 11 % des membres de comités de vérification au Canada considèrent la cybersécurité comme un défi majeur pour la société, comparativement à 27 % aux États-Unis. De plus, ajoute KPMG, 31 % des répondants canadiens ont affirmé être satisfaits du temps consacré aux questions de cybersécurité par le conseil d’administration, comparativement à 55 % à l’échelle mondiale et à 57 % aux États-Unis.
« Il y a encore beaucoup de chemin à faire au sein des conseils d’administration partout dans le monde. Il sera intéressant de voir si la récente faille Heartbleed, qui a été très médiatisée, les fera changer d’avis », en conclut KPMG.
Le sondage aurait aussi démontré que les comités de vérification souhaitent voir une amélioration de la qualité de l’information qu’ils reçoivent à l’égard des technologies émergentes et des stratégies de croissance et d’innovation de la société, en particulier en matière de cybersécurité.