À peine 37 % des entreprises canadiennes estimeraient être en voie de gagner la guerre de la cybersécurité.
Selon une étude réalisée pour le compte de Scalar Decisions, une entreprise d’intégration de solutions en TI basée à Toronto, ce chiffre, en baisse de quatre points depuis l’an dernier, s’expliquerait par le manque de personnel et d’expertise interne au sein d’entreprises.
Les 654 répondants de cette étude, menée par l’Institut Ponemon, qui se spécialise en gestion de la vie privée, en protection des données et en sécurité de l’information, auraient rapporté que leur organisation avait fait l’objet d’une moyenne de 40 attaques informatiques dans l’année. Il s’agirait de 17 % de plus que l’an dernier. Plus nombreuses, les attaques seraient également plus graves et plus sophistiquées, pour 80 % et 71 % des répondants respectivement.
Les attaques de logiciels malveillants en ligne et de programmes malveillants furtifs représenteraient les deux plus importants risques identifiés par les répondants. Seulement 38 % d’entre eux auraient indiqué que leur entreprise disposait de systèmes de contrôle pour parer aux menaces avancées persistantes (ou APT en anglais).
Le coût moyen total des attaques se serait élevé à sept millions de dollars par organisation l’an dernier. Un tiers des répondants aurait rapporté des pertes de propriété intellectuelle et d’avantages concurrentiels.
L’étude a également comparé par rapport aux autres l’échantillon des répondants ayant déclaré avoir amélioré leur cybersécurité. Les organisations de ce deuxième groupe auraient dépensé 43 % de plus sur la sécurité de l’information à partir de leur budget TI, et auraient davantage harmonisé leur stratégie de cybersécurité avec leurs objectifs et leur mission d’entreprise. Résultat, les répondants de ce groupe se diraient 28 % plus optimistes.
Lire aussi:
Cybersécurité : risques élevés provenant de 8 % des partenaires d’affaires
L’industrie du logiciel associe maliciels et logiciels non autorisés