Si les technologies de l’information (TI), et plus particulièrement la cybersécurité, ont longtemps été des domaines majoritairement masculins, une nouvelle étude de Tessian montre des progrès quant à la place des femmes dans le secteur.
Selon ce sondage, réalisé auprès de 200 professionnelles de la cybersécurité aux États-Unis et au Royaume-Uni, si 66 % des femmes indiquaient qu’il y avait des préjugés sexistes dans la profession en 2020, elles ne sont plus que 53 % en 2021.
Près de la moitié des répondantes ont par ailleurs déclaré que la pandémie avait affecté leur carrière de façon positive. Le secteur de la cybersécurité a en effet été peu touché par la crise ; 72 % des sondées ont indiqué que leur équipe avait embauché au moins un temps plein dans l’année. En outre, 89 % des professionnelles considèrent leur emploi comme stable.
À la question de savoir ce qui pourrait encourager plus de femmes à travailler en cybersécurité, les sondées ont cité l’égalité salariale (47 %), des modèles de réussite féminine (44 %), une main d’œuvre plus mixte (43 %) et plus de programmes d’apprentissage (41 %).
« La cybersécurité offre des carrières passionnantes, même dans un contexte de pandémie mondiale, souligne Sabrina Castiglione, de Tessian. Maintenant nous devons montrer à plus de femmes comment explorer ces opportunités d’emploi qui s’offrent à elles. »
Dans le cadre de l’étude, mille femmes et hommes âgés de 18 à 25 ans ont également été interrogés sur leur intérêt pour la cybersécurité. S’ils sont nombreux à considérer le secteur comme « intéressant » et « important », seuls 31 % ont dit qu’ils envisageraient un emploi dans cette industrie – dont presque deux fois plus d’hommes (42 % contre 26 % de femmes).