Plus d’un tiers des entreprises au Canada ne pourraient pas détecter des cyberattaques évoluées, révèle un sondage d’Ernst & Young (EY).
Ce chiffre a baissé de 20 points par rapport à l’an dernier mais reste « préoccupant » selon EY car les attaques se complexifient. « On assistera à l’avenir à des attaques plus persistantes ciblées sur plusieurs vecteurs dans des contextes de technologie opérationnelle, plutôt qu’à des attaques de masse », a indiqué, par communiqué, Nicola Vizioli, chef d’équipe des services consultatifs.
L’hameçonnage et les logiciels malveillants constituent les principales menaces identifiées par les entreprises interrogées.
Pour protéger leurs données et faire face à leurs adversaires, EY estime que les entreprises du Canada devraient être proactives plutôt que réactives, en utilisant des techniques de défense active et en tirant parti de l’analyse des données de sécurité.
Les organisations devraient également apprendre à discerner l’information utile de celle qui ne l’est pas afin d’éviter de se retrouver noyées sous le déluge de données. « L’élément le plus important dans l’utilisation efficace des renseignements repose sur le lien à établir rapidement avec le contexte d’affaires, au risque sinon de se laisser complètement submerger par le manque de pertinence », a ajouté Nicola Vizioli.
Autre enjeu mis en lumière par EY : la croissance des identités numériques. Elle forcerait les entreprises à repenser la façon dont elles reconnaissent et traitent ces identités, en établissant des politiques de propriété et de protection des données. Selon EY, la professionnalisation accrue de la criminalité en ligne figurerait également parmi les tendances à surveiller en 2016.
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