L’Oréal Paris a choisi l’agence Cossette pour accélérer son virage numérique au Canada.
Cossette serait responsable d’épauler ce fournisseur de cosmétiques dans sa planification stratégique et son développement technologique, notamment au niveau de l’optimisation des plateformes web, la création de contenu et la gestion de la relation client.
Dans une entrevue accordée au média canadien Marketing Mag, Stéphane Bérubé, chef de la direction du marketing de L’Oréal, a expliqué que son entreprise mettrait davantage l’accent sur le développement de contenu pour les appareils mobiles et de technologies émergentes comme la réalité virtuelle. À l’automne 2015, L’Oréal a ouvert à Montréal un studio de création de contenu.
Cette collaboration s’inscrirait dans une nouvelle façon de voir la relation de travail entre une agence et un annonceur, car la rémunération de Cossette devrait dépendre de ses performances.
« Il faut repenser le modèle annonceur-agence afin de tenir compte du contexte actuel. Nous voulons tirer parti de ce partenariat pour bâtir une relation de complémentarité avec Cossette, partager les risques et tenter de conquérir l’inconnu », a indiqué, dans un communiqué, Stéphane Bérubé.
« Nous adhérons complètement à cette vision : nous devons toujours être plus flexibles, plus agiles et plus prêts au changement. […] Fini le temps où le client et l’agence travaillaient en vase clos. Nous unissons nos forces autour d’objectifs d’affaires communs », a ajouté Mélanie Dunn, présidente et chef de la direction de Cossette au Canada.
Stéphane Bérubé n’a pas précisé quels sont les indicateurs clés de performance (ICP) qui seront utilisés pour évaluer les résultats de Cossette. Selon lui, ils devraient dépendre de l’évolution du secteur numérique. « Si vous regardez les ICP numériques que nous suivions il y a un an et ceux que nous mesurons aujourd’hui, le tableau de bord a complètement changé, a-t-il déclaré au magazine Strategy. Donc, on ne peut graver dans la pierre les ICP que nous allons mesurer pendant les trois prochaines années, car ils seront en constante évolution et peuvent changer selon l’étendue du projet. »
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