L’éditeur de logiciels Corel a discrètement annoncé la suppression 200 emplois à travers le monde la semaine dernière, soit 20% de sa main-d’oeuvre.
La société basée à Ottawa dit prendre cette décision afin de mieux aligner sa structure de coûts avec son plan d’affaires pour l’exercice 2010 et pour se donner la flexibilité nécessaire au financement du développement de nouveaux produits.
Selon un article du Citizen d’Ottawa, Corel a souffert d’un déclin de ses ventes en 2009.
D’après le quotidien, Corel comptait 1000 employés à travers le monde avant l’annonce, dont environ 300 à Ottawa. Au moins une vingtaine de postes ont déjà été supprimés dans la capitale et d’autres suivront au cours des prochains mois.
La société développe notamment les logiciels CorelDraw, Paint Shop Pro, Painter, WinDVD, WordPerfect, WinDVD et WinZip.
Corel est la propriété du fonds d’investissement par capitaux propres Vector Capital qui a réussi en novembre à convaincre les actionnaires de la société d’accepter son offre à 4 dollars américains par action devant mener à sa privatisation.
C’est la deuxième fois que Vector Capital, une entreprise basée à San Francisco, privatise Corel. La première opération a eu lieu en 2003 et fut suivie d’une réintroduction en Bourse en mai 2006. Les actions avaient alors été émises à 18,11 dollars canadiens, ce qui valait à l’époque 16 dollars américains…
Denis Lalonde est rédacteur en chef au magazine Direction informatique.