Le fondateur et PDG de Uber, Travis Kalanick, a été poussé à la démission la semaine dernière. Selon des documents, il aurait su dès mars 2016 qu’un de ses employés possédait des informations appartenant à Google.
Au début de l’année, Alphabet, qui est la société mère de Google, a attaqué en justice Uber, accusant Anthony Levandowski, ancien ingénieur responsable du développement des voitures autonomes au sein de l’entreprise Waymo (une autre propriété d’Alphabet), de vol de propriété intellectuelle peu de temps avant d’avoir démissionné en janvier 2016 pour fonder au même moment Otto. Cette entreprise spécialisée en camions autonomes a ensuite été achetée par Uber à l’été 2016, mais Uber et Levandowski se seraient rencontrés dès janvier 2016.
Bloomberg rapporte que Kalanick aurait dit à Levandowski en mars 2016 qu’Uber ne voulait pas des informations provenant des 14 000 fichiers que Levandowski aurait copiés avant de quitter Waymo.
Ces poursuites judiciaires arriveraient en tête des préoccupations formulées par les investisseurs de Uber dans une lettre envoyée récemment à Kalanick pour l’inciter à démissionner. Ces derniers temps, le leadership de Kalanick était de plus en plus contesté aussi en raison d’accusations de sexisme portées contre Uber, ainsi que de critiques sur le traitement réservé aux chauffeurs Uber.
Lire aussi :
Vol de propriété intellectuelle : Uber vire son M. Véhicule autonome