Les communications unifiées ne sont pas un nouveau concept, mais les participants à un webinaire récent y ont appris que le concept, au stade de vision, est en voie de devenir bien réel – favorisé par les avantages substantiels qui en découlent, tant pour les utilisateurs que pour l’entreprise.
Le webinaire, « Comprendre les moteurs liés aux communications unifiées », a été commandité par Rogers et organisé par Jim Love, directeur de l’informatique et administrateur en chef du service numérique chez CIAT. Selon M. Love, briser la compartimentation du traitement de la voix, de la vidéo, des courriels et des données permet aux communications unifiées d’augmenter la valeur de l’entreprise.
« La promesse se réalise et la puissance réelle se manifeste lorsque la compartimentation fait place à l’unification, et c’est là ce que nous permettent les communications unifiées », a dit M. Love.
Cependant, le progrès technologique nous rapproche, plus que jamais, les uns des autres. Steven Van Binsbergen, directeur en chef des solutions marketing chez Rogers, est d’accord pour dire que les communications unifiées sont sur le marché depuis très longtemps. La vision d’origine est finalement en voie de devenir réalité.
Il ne s’agit pas d’une liste composée de différentes technologies mais bien de l’unification de ces technologies. Une solution de communications unifiées doit être indépendante de la technologie de réseau, qu’elle soit avec ou sans fil, et indépendante de l’équipement, des logiciels et des dispositifs.
« Je crois que l’intention initiale était d’éviter les ruptures de la collaboration, quel que soit le lieu, l’heure ou le dispositif utilisé », a affirmé M. Van Binsbergen. « Nous avons atteint dans les faits le point où nous pouvons faire la démonstration que le système fonctionne. »
Pour l’entreprise, les communications unifiées offrent une vaste gamme d’avantages nets qui améliorent la valeur de l’entreprise. Ainsi la sécurité est améliorée, quel que soit le lieu ou le dispositif utilisé, ce qui fait également en sorte que la sécurité des données de l’entreprise et des communications est maximisée. Le système s’intègre sans rupture avec l’infrastructure de vos TI et réduit les dépenses affectées aux TI et aux télécommunications dans le cadre de votre budget d’exploitation.
Les moteurs réels toutefois, selon M. Van Binsbergen, sont axés sur les travailleurs qui réclament de plus en plus une technologie adaptée à leur milieu de travail.
« Les consommateurs nous demandent pourquoi ils retirent tellement plus de la technologie qui s’applique à leur vie personnelle qu’à celle qui s’applique à leur travail en entreprise, et cela nous a donné à réfléchir quant à ce que les personnes désirent vraiment retirer de la technologie », a dit M. Van Binsbergen.
Un important moteur des communications unifiées est le mouvement « massif » des travailleurs vers le régime de travail flexible qui a fait en sorte que les utilisateurs désirent être productifs, quel que soit le lieu, l’heure ou le dispositif utilisé et désirent pouvoir mesurer les résultats et non les heures passées au bureau.
« Ils veulent être en mesure d’utiliser la technologie de l’entreprise tout comme ils utilisent leur technologie personnelle; ils s’étonnent de tout pouvoir trouver sur Google sans pouvoir trouver de fiches de vente », a affirmé M. Van Binsbergen.
Ce n’est pas seulement la manière dont nous voulons travailler qui se transforme, mais également le lieu et le dispositif.
« Nous étions habitués à être littéralement attachés à notre lieu de travail », a dit M. Van Binsbergen. « Maintenant avec le sans fil, on nous promet la collaboration et la communication, quels que soient le lieu et l’heure. »
La transformation est envahissante. Les applications passent d’une licence applicable à un dispositif aux abonnements dans le nuage et notre interface passe de la souris au toucher. Nous délaissons le PC de bureau pour adopter les tablettes et les téléphones intelligents et abandonnons les fils téléphoniques pour nous doter de la technologie sans fil. Nous sommes également lourdement influencés par le monde de la consommation – les 25 applications mobiles les plus vendues sont en totalité des outils axés sur le consommateur, tels que Facebook et You Tube.
Si les entreprises cherchent davantage de raisons pour migrer vers les communications unifiées, M. Van Binsbergen a dit que le régime de travail flexible est une très bonne raison, car le travail flexible génère beaucoup de satisfaction chez l’employé. En fait, 33 % des Canadiens – y compris la moitié des post-boomers – ont dit qu’ils sacrifieraient quelque chose, y compris leur salaire, afin de pouvoir travailler à distance.
« Et si vous êtes soucieux d’attirer et de fidéliser les bonnes personnes, sachez que 60 % des personnes choisissent leur emploi en fonction des politiques de l’entreprise ayant trait à la flexibilité au travail », a dit M. Van Binsbergen.
Et en réalité, plus de 70 % des effectifs sont mobiles, à un moment donné ou à un autre. Un travailleur mobile peut également être décrit comme un travailleur flexible; il n’est pas toujours à son bureau tout en étant pas toujours mobile; il pourrait être vendeur, travailleur de terrain ou simplement quelqu’un qui doit travailler de chez lui, de temps en temps.
« De plus en plus d’informations circulent voulant que les travailleurs flexibles dotés des bons outils peuvent accomplir beaucoup plus », a dit M. Van Binsbergen.
Le fait de pouvoir changer d’espace de travail contribue également à favoriser les communications unifiées car les entreprises recherchent les lieux de travail davantage axés sur la collaboration. Aujourd’hui, les travailleurs consacrent environ la moitié de leur temps à travailler de façon isolée et l’autre moitié du temps, à travailler de façon collaborative, et la partie collaborative qui occupe leur journée augmente de manière spectaculaire. Cependant, M. Van Binsbergen a fait remarquer que la plupart des lieux de travail sont toujours configurés à l’ère préhistorique, 90 % de l’espace étant dédié aux lieux de travail fixes et seulement 10 %, à la collaboration.
« Comme les entreprises essaient de coordonner les besoins et les désirs des travailleurs en ce qui a trait à leur lieu de travail, il est possible d’économiser sur le coût de l’immobilier et de l’espace », a dit M. Van Binsbergen. « Le défi est donc celui-ci : de quelle manière pouvez-vous accomplir cela de façon productive? Il vous faut un endroit tranquille tel qu’une bibliothèque où les appels téléphoniques ne sont pas permis – un endroit isolé – ainsi que des zones pour le travail en collaboration. »
Après avoir examiné les moteurs des communications unifiées en première partie, la deuxième partie du webinaire (le vendredi 22 mai à 13 h, HNE) sera consacrée à la libération de la valeur. Joignez-vous à Messieurs Love et Van Binsbergen pour obtenir des exemples concrets de la mise en œuvre de communications unifiées qui ont eu pour résultat de libérer des gains de productivité de l’employé et de réduire le coût lié à l’immobilier ainsi que les dépenses de communication vocale pour les entreprises