L’État doit stimuler la demande des entreprises et des organismes publics en matière de technologies, afin de créer des marchés, selon une étude de l’Institut de recherche en politiques publiques.
L’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP), un groupe de réflexion basé à Montréal, affirme en s’appuyant sur une étude produite par un chercheur invité que la politique de l’administration publique fédérale à Ottawa, en matière de soutien au développement de technologies, est « trop axée sur l’offre au détriment de la demande ».
« Les mesures qui accompagnent [le Plan pour l’innovation et les compétences] privilégient la création de technologies par voie de crédits d’impôt pour la recherche et le développement, de subventions et de capital-risque, […] mais elles ne règlent pas la question de la faible demande pour [les technologies] », soutient l’auteur Jakob Edler, dont les propos sont rapportés par communiqué.
En conséquence, selon l’IRPP, l’État doit « agir sur la demande pour accélérer la diffusion et l’adoption des technologies, tout en créant des marchés ».
Les moyens qui sont proposés par l’IRPP incluent de « renforcer la capacité du secteur public de réclamer et d’absorber » des technologies, « tout en incitant les citoyens, entreprises et organismes publics à adopter » ces technologies, ainsi que de favoriser un développement axé « sur les besoins du marché ».
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