Des PME canadiennes tarderaient à se lancer dans le commerce électronique même si 81 % d’entre elles seraient conscientes que les communications mobiles et numériques pourraient être essentielles à leur croissance.
Selon la cinquième édition annuelle du sondage en ligne Les défis des petites entreprises de l’entreprise de logistique UPS, un répondant sur cinq, soit 21 %, déclare en 2015 ne faire aucune affaires sur Internet, un chiffre qui reste stable par rapport à 2014.
Pour expliquer ce décalage, la moitié des PME convaincues de l’importance du cybercommerce citent « l’incapacité à exploiter une plateforme en ligne, tout en assurant un service à la clientèle constant et de qualité » comme principale obstacle à leur développement sur Internet.
Pour 39 % des entreprises interrogées, assurer la gestion et la coordination harmonieuse de la chaine d’approvisionnement et du système de livraison est également un frein. C’est 10 % de plus qu’en 2014, qui avait déjà enregistré une hausse de 30 % par rapport à 2013.
« Depuis l’année dernière, la croissance des ventes en ligne, tant sur le plan du commerce avec les particuliers que celui du commerce interentreprises, démontre que les consommateurs s’attendent à ce que les fournisseurs proposent des solutions de commerce électronique », a déclaré, par communiqué, Mark Tabor, vice-président au marketing chez UPS Canada.
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