The Weather Company fonde ses prévisions sur les données fournies par un réseau de plus d’un milliard de capteurs, dont certains sont des postes météorologiques qui appartiennent à l’entreprise, d’autres qui appartiennent au gouvernement et d’autres encore qui sont exploités de façon privée par des bénévoles qui partagent les données qu’ils recueillent. Cela fait de The Weather Company le service de prévision météorologique le plus exact au monde : il a raison dans 75 % des cas. C’est une marge assez tolérante pour le meilleur dans son domaine. La météo est comme ça. Les prévisions changent.
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Et l’infonuagique dans vos prévisions changera probablement, elle aussi. Dire que votre organisation passera à l’infonuagique, c’est comme dire qu’il y aura de la météo. C’est exact, mais pas très utile. Il y a quelques années, pour faire augmenter la popularité du modèle infonuagique parmi les consommateurs, des entreprises ont fait correspondre « infonuagique » et « Internet ». L’étiquette « infonuagique » apposée à tout ce qui avait trait à l’informatique. Cela n’était ni exact ni utile.
Heureusement, au fil des ans, les plus brillants dans le domaine ont réussi à démêler la trentaine de modèles de « quelque chose en tant que service » pour en faire une définition utile de l’infonuagique. Bien que ce soient les caractéristiques qui fassent l’infonuagique (élasticité, mise en commun des ressources, libre-service sur demande), les définitions qui sont utiles pour planifier votre infrastructure infonuagique peuvent être regroupées en deux catégories : les modèles de services et les modèles de diffusion.
Modèles de services
Les modèles de diffusion, sur lesquels nous nous pencherons dans un instant, obtiennent la plus grande partie de l’attention dans toute discussion de l’infonuagique. Mais mettons les bœufs devant la charrue. La manière dont vos services d’infonuagique vous sont fournis n’a aucune importance si vous n’avez pas choisi le modèle de services le mieux adapté à votre organisation. Le modèle de services qui est le meilleur pour vous aujourd’hui n’est pas nécessairement celui qui sera le meilleur demain; vous devez donc évaluer périodiquement la croissance et la direction de votre entreprise.
Les excellents spécialistes du National Institute of Standards and Technology (NIST) des États-Unis ont défini trois modèles de services qui couvrent le territoire autrefois encombré par tous ces modèles « X fourni sous forme de service ». Le modèle SaaS (logiciel fourni sous forme de service) (SaaS) est le plus connu, parce que nous l’utilisons, que nous le reconnaissions ou pas, dans notre vie privée et dans notre vie professionnelle – services de courriel, de stockage de données, de calendrier. Dans le monde des entreprises, cela s’étend aux services de gestion des relations avec la clientèle (GRC), à la planification des ressources de l’entreprise (PRE), aux services de comptabilité et plus encore. Le modèle SaaS est le modèle de services pour lesquels les contacts sont les moindres. Essentiellement, vous payez des frais d’abonnement pour le logiciel dont vous avez besoin, vous ouvrez une session pour l’utiliser, et votre fournisseur de services se charge du reste.
Le modèle SaaS est excellent pour une nouvelle entreprise ou une PME qui grandit plus vite que son infrastructure d’ordinateurs autonomes. Le modèle SaaS est celui qui transfère le plus de coûts de TI des dépenses d’immobilisations aux dépenses de fonctionnement. Puisque le capital peut être très difficile à trouver pour une petite entreprise et que les PME croissantes ont souvent d’autres priorités en matière d’immobilisations, le passage des dépenses de TI sur le côté fonctionnement du grand livre est une idée attrayante : elle est basée sur le flux de trésorerie et non sur les avoirs.
À l’autre extrémité de l’échelle des services d’infonuagique, on trouve l’infrastructure fournie sous forme de service (IaaS) : le fournisseur de services fournit les ressources de base pour l’informatique, le réseau et le stockage, tandis que le client fournit tout le reste, à partir du système d’exploitation. Cette option convient mieux à une organisation établie qui recherche, par exemple, une fenêtre de rafraîchissement du matériel. Plutôt que d’investir dans du nouveau matériel coûteux et de payer les coûts d’entretien qui lui sont inévitablement associés, l’entreprise peut acquérir une certaine certitude au niveau des coûts en transférant certaines dépenses de TI pour en faire des dépenses de fonctionnement. Contrairement aux clients du SaaS, les clients de l’IaaS doivent tout de même conserver suffisamment de personnel pour gérer ses activités, presque comme si l’infrastructure des TI était toujours sur place.
Entre les deux, on trouve la plateforme fournie sous forme de service (PaaS). Le fournisseur de services fournit le matériel, le système d’exploitation, les bibliothèques et d’autres outils qui permettent au client de déployer ses applications exclusives. Il s’agit d’une bonne option pour les organisations qui ont investi des ressources considérables dans le développement de leurs propres applications et qui souhaitent se débarrasser des coûts liés à l’infrastructure et à l’entretien, tout en gardant le contrôle sur leur gamme d’applications.
Ces trois modèles ne sont pas mutuellement exclusifs et différentes applications peuvent être mieux adaptées à certains modèles de services; par exemple, la gestion des relations avec la clientèle pourrait mieux fonctionner sur un modèle SaaS, tandis que l’entreposage des données convient mieux à un modèle IaaS. Vous pouvez choisir des combinaisons : aucun client ne se limite à un seul modèle.
Modèles de déploiement
Le modèle de diffusion sert le modèle de services, et bien que NIST en définisse quatre (public, privé, communautaire et hybride), je vais faire une prédiction risquée en affirmant que seul le dernier sera pertinent d’ici une décennie. La différence entre les modèles de diffusion publics (et communautaires) et privés est l’infrastructure partagée, et non l’emplacement, comme l’on pense souvent. Un nuage privé n’est pas nécessairement un nuage sur place (ou comme j’aime l’appeler, un « centre de données »). Un nuage privé est consacré à une seule organisation, tout en conservant l’évolutivité, la mise en commun des ressources et les caractéristiques de libre-service associées à l’infonuagique. Dans un environnement d’infonuagique public, vous partagez du matériel avec d’autres entreprises, peut-être même vos concurrents. Le modèle de nuage public offre un prix moins élevé, tandis que le modèle de nuage privé offre le contrôle.
Un modèle hybride constitue simplement une combinaison de deux des modèles de déploiement. Comme les modèles de diffusion de services, différents modèles de déploiement conviennent à différentes applications. Les dossiers sensibles d’un client pourraient mieux convenir à un nuage privé exclusif au client, ou même exclusif à un secteur d’activité, tandis que des pointes saisonnières du nombre de transactions pourraient être mieux servies par l’évolutivité d’un modèle de nuage public. L’avenir est représenté par les deux travaillant en tandem, particulièrement au fur et à mesure que nous introduisons dans le portrait l’échelle de la saisie de données et l’analyse en temps réel de l’Internet des choses.
Alors, s’il y a des nuages dans vos prévisions, vous avez beaucoup de prévisions sur la planche – et c’est quelque chose que des fournisseurs dignes de foi, tels que Rogers, sont prêts à vous aider à réaliser. Et n’oubliez pas que les prévisions changent : le nuage d’aujourd’hui ne sera peut-être pas celui dont vous aurez besoin demain.