Dans les régions métropolitaines, nous sommes gâtés par l’étendue de la couverture cellulaire. Nous avons des fournisseurs locaux et des fournisseurs nationaux, qui couvrent les agglomérations de signaux.
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Toutefois, dans les régions moins peuplées, la situation est différente. Vous avez de la chance si un, ou parfois deux, des fournisseurs principaux parviennent à transmettre un signal, et il faut parfois se contenter d’un signal à bande passante inférieure ou d’un service local. Si vous consultez les cartes de couverture des fournisseurs, vous verrez que la couverture n’est certainement pas universelle.
Ce n’est pas entièrement la faute des fournisseurs. La construction de l’infrastructure requise pour soutenir le service cellulaire est une activité coûteuse, et lorsque le nombre de clients est peu élevé, la région va en fin de liste. Les fournisseurs s’adressent d’abord aux régions à forte densité qui génèrent des revenus élevés. Sans ces rentrées d’argent, ils ne peuvent pas se permettre de construire ailleurs.
Mais malheureusement, il existe des endroits qui sont si éloignés, ou bien, où la construction est si difficile, qu’il devient impossible d’y installer des tours de téléphonie mobile. Certaines régions du nord de l’Ontario et du nord du Québec, une grande partie du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, l’arrière-pays de la Colombie-Britannique et de Terre-Neuve et Labrador sont d’immenses zones vides sur la quasi-totalité des cartes de couverture. Le terrain ne convient peut-être pas à la téléphonie mobile (comme il faut des voies de transmission en regard direct, les montagnes présentent parfois des problèmes), ou le nombre de clients ne permet tout simplement pas de justifier le coût. Dans ces régions, les téléphones satellites (qui sont essentiellement des tours de téléphonie mobile en orbite) sont parfois les seules options. Ils sont coûteux et moins rapides (vous vous rappelez l’accès commuté?), mais parfois, rien d’autre n’est disponible.
En plus, il y a des zones inégales, où le signal est intermittent ou faible. Nous avons probablement tous fait l’expérience de ces endroits où le signal est perdu lorsqu’on se tient au mauvais endroit, et parfois où il faut aller dehors et faire toutes sortes de contorsions bizarres pour obtenir une barre ou deux. Ces endroits sont souvent à la limite des régions de couverture des fournisseurs. Les amplificateurs de signaux peuvent être utiles – ils amplifient les signaux qui existent en les recevant sur une antenne à gain élevé installée sur un poteau ou sur le toit d’un chalet, par exemple, et en les envoyant dans un amplificateur pour ensuite les rediffuser aux téléphones cellulaires à partir d’une antenne intérieure. Ces trousses coûtent environ 500 $ et plus.
Pour terminer, il y a des zones de couverture ambigües, où un fournisseur offre une couverture décente tandis qu’un autre s’estompe. Pour régler ce problème, la plupart des fournisseurs offrent une couverture étendue au Canada. Rogers, par exemple, fournit gratuitement un accès à une couverture étendue aux clients à facturation mensuelle qui se rendent de temps en temps dans les zones à couverture étendue. Cette utilisation fait partie de votre forfait. C’est sans aucun doute une fonction utile, que vous habitiez à l’extérieur des agglomérations majeures ou que vous sortiez simplement de la ville de temps à autre.