Les avantages de la gestion d’actifs logiciels (SAM) deviennent de plus en plus reconnus, mais plusieurs sophismes continuent à empêcher certains organismes d’atteindre leur plein potentiel en investissant dans la SAM.
« Les organismes supposent que la SAM ne fait que résoudre des vérifications, mais c’est bien plus qu’un exercice et une dépense uniques », dit Rik Schaap, consultant en gestion d’actifs en logiciel chez COMPAREX Canada.
Bien que la SAM soit un outil puissant pour éviter les coûts associés aux vérifications de logiciels de plus en plus habituelles, Schaap indique que la SAM offre bien plus d’avantages si elle est utilisée pour dépister, gérer et observer le cycle de vie du logiciel de façon exhaustive. « La visibilité accrue grâce à la SAM permet aux organismes de travailler vers l’optimisation et des plus grandes économies. »
Tout de même, selon Schaap, il reste encore cinq conceptions erronées qui empêchent plusieurs organismes de mettre les recettes gagnantes de la SAM et l’optimisation des dossiers de logiciels en œuvre.
1. « Le service d’achat s’en occupe. » — Puisque le service d’achat est responsable de l’acquisition de logiciels, il est normal — bien qu’il soit faux — de supposer qu’il est aussi responsable pour le dépistage pendant le cycle de vie au complet. Le service d’achat a les antécédents de l’achat, mais pas l’accès à l’information sur le cycle de vie du produit, les droits d’utilisateur, les données d’utilisation ni la base d’installation. Passer au niveau prochain avec la SAM exige des analyses approfondies plutôt que simplement un reçu d’achat.
2. « Nous ne devons pas faire d’inventaire lorsqu’il y a des fusions et des acquisitions. » — Les fusions et acquisitions sont un motivateur clé pour les vérifications de fournisseurs de logiciels, puisque lorsque les organismes fusionnent, les contrats de licence de logiciels acquis sont souvent négligés. Les éditeurs de logiciels le savent et soupçonnent que les contrats antérieurs ne sont pas conformes à la nouvelle structure de la compagnie. Normalement, ils ont raison, puisque d’habitude, les organismes se concentrent sur d’autres points de logistique.
« Connaître ses actifs en logiciel est très important lorsque vous achetez une autre compagnie », ajoute Schaap. « Sinon, ça peut vous nuire à l’avenir. »
3. « Nous n’avons pas besoin d’un outil de SAM dédié. » — La SAM est vue trop souvent comme un exercice unique, et sous cette perspective, ça coûte très cher. C’est une erreur, dit Schaap, puisque la SAM peut jouer un rôle important dans la création d’un rendement de l’investissement à long terme lorsqu’on investit en logiciels. Typiquement, si un organisme ne consulte pas un spécialiste en SAM dédié, celui-ci ne voit pas les épargnes à venir grâce à la rationalisation des applications, l’élimination de mises à jour inutiles et l’élimination du duplicata avec l’inter-fonctionnalité des logiciels.
4. « La SAM est seulement requise pour notre prochaine vérification. » — Schaap indique que la conception erronée stipulant que la SAM est seulement requise lors d’une vérification d’un fournisseur de logiciels disparaît progressivement. En fait, plus de compagnies reconnaissent maintenant la réalité qui ciblait une seule vérification de logiciels, mais d’autres se basent souvent sur les rumeurs de la non-conformité. Une pratique de SAM continue et efficace protège les organismes lors des vérifications.
5. « Nous comprenons nos droits d’utilisation parfaitement bien. » — La gestion de licences et de contrats de logiciels est souvent négligée en ce qui concerne la gestion du cycle de vie des logiciels. Les entreprises achètent de grandes quantités de logiciels sans comprendre pleinement leurs droits d’usage, ce qui aboutit à des installations incorrectes et aux risques de vérification associés.
« Typiquement, les entreprises ont une grande quantité d’éditeurs de logiciels dans leur portefeuille et chacun a des modalités uniques. Un spécialiste dédié qui comprend toutes les modalités du contrat provenant de tous les fournisseurs pour les milliers de composantes de chaque logiciel est extrêmement rare », indique Schaap. « Cependant, sans un spécialiste de licences dédié — qui connaît non seulement les modalités mais qui a aussi des connaissances à jour sur les initiatives, les incitatifs et les prix — les entreprises vont payer beaucoup plus pour leur logiciel. »
Schaap mentionne que si les organismes peuvent voir au-delà de ces sophismes, ceux-ci peuvent prendre les étapes requises pour mettre la SAM en œuvre en tant que processus afin de vraiment connaître leur logiciel du point de vue du cycle de vie.
Voici où les experts en gestion d’actifs logiciels chez COMPAREX Canada comme Schapp peuvent intervenir. Avec une SAM bien gérée en tant que service — fournie à l’intérieur des services offerts par SoftCare — les experts à COMPAREX Canada offrent les connaissances de fournisseurs approfondies requises pour permettre aux clients d’établir une pratique de SAM dédiée qui maximise les économies et le rendement de l’investissement avec le dépistage, la surveillance et la mesure continue d’actifs logiciels à travers leur cycle de vie.
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Voici le quatrième d’une série de blogues sur SoftCare de COMPAREX. Pour obtenir une vue d’un ensemble de la solution, vous pouvez voir le premier blogue de la série et garder l’œil sur notre prochain blogue qui expliquera les étapes requises pour optimiser votre pratique en SAM.