Les systèmes de communications unifiées devraient favoriser l’interopérabilité entre toutes les plateformes disponibles, selon un sondage réalisé par Cisco.
Le sondage regroupe 3 320 leaders des technologies de l’information dans neuf pays, dont 437 au Canada. Les autres pays représentés sont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suède, la Russie, l’Inde, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
« Il est important de comprendre comment les entreprises travaillent avec leurs partenaires au niveau de la collaboration. Si vous déployez un système de communications unifiées, allez-vous présumer que vos clients ont effectué les mêmes choix technologiques que vous? Allez-vous déployer une solution qui limite consciemment le nombre de vos partenaires d’affaires potentiels? Voilà qui vient souligner l’importance de l’interopérabilité », résume Ian Gallagher, directeur général, collaboration chez Cisco Canada.
Ce dernier affirme que les entreprises ne devraient pas imposer de plateforme particulière à leurs employés, ni à leurs clients et partenaires. De plus, M. Gallagher estime que les employés devraient être joignables par le biais d’un numéro unique, peu importe que ce soit pour une conversation téléphonique ou vidéo, ou par messagerie texte : « Certains employés préfèrent travailler sur un ordinateur portable, d’autres sur un téléphone intelligent. D’autres ont plusieurs appareils et souhaitent bénéficier de la même expérience sur chacun d’eux. Lorsque l’on met en place une stratégie de collaboration, il faut avant tout penser à l’expérience que l’on veut offrir », dit-il.
Ian Gallagher ajoute qu’avec le phénomène de la consumérisation des TI, que les anglophones appellent BYOD (pour Bring your own devices), les employés vont aller chercher la technologie dont ils ont besoin si l’entreprise n’est pas en mesure de la leur fournir convenablement, avec les risques que cela peut comporter.
Les vecteurs de changement
Selon le sondage Cisco, les leaders ayant participé au sondage ont affirmé dans une vaste majorité que leurs préoccupations au niveau des systèmes de communications unifiées touchent surtout à la mobilité, à l’informatique en nuage, à la qualité et à la fiabilité, de même qu’au soutien technique.
L’informatique en nuage retient particulièrement l’attention, notamment parce que de nombreuses petites et moyennes entreprises n’ont pas les ressources pour mettre en place leur propre département TI : « Ces sociétés veulent confier leurs services TI à des clients dont c’est la spécialité », soutient M. Gallagher.
Le sondage révèle que 78 % des répondants canadiens disent avoir besoin de services d’informatique en nuage pour leurs communications audio et vidéo. De plus, les clients souhaitent bénéficier de la même expérience qu’avec leurs équipements de bureau.