L’intelligence artificielle (IA) pourrait être utilisée pour surveiller le stock de carbone à l’aide d’images satellites, optimiser le chauffage et la climatisation des bâtiments, prévoir le rendement des cultures et concevoir des batteries, selon un rapport auquel ont contribué deux chercheurs du MILA.
L’Institut québécois d’intelligence artificielle (MILA) est un institut de recherche basé dans le quartier Mile-Ex à Montréal. Fondé en 1993 par le professeur Yoshua Bengio de l’Université de Montréal, il rassemble désormais 700 chercheurs·ses des domaines de l’apprentissage automatique, de la modélisation du langage, de la traduction automatique, de la reconnaissance d’objets et des modèles génératifs.
Le rapport présenté dans le cadre de la conférence COP26 inclut 48 propositions de chercheurs·ses, dont David Rolnick et Sasha Luccioni du MILA, destinées aux décideurs et aux gouvernements, afin de mobiliser des techniques d’intelligence artificielle « pour atténuer » les changements climatiques et s’y adapter.
La contribution de Sasha Luccioni au rapport porte sur le développement, le déploiement et la gouvernance de l’IA de manières responsables dans le contexte des changements climatiques. David Rolnick est reconnu pour ses travaux en apprentissage automatique et durabilité.
Les recommandations du rapport pour les gouvernements incluent d’améliorer les écosystèmes de données, en particulier dans le secteur de l’énergie, d’accroître le soutien à la recherche et au déploiement, notamment par des « financements ciblés », ainsi que de soutenir une plus grande collaboration internationale.
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