La grappe en intelligence artificielle pourrait « accélérer l’adoption et la mise en place de systèmes d’intelligence artificielle par l’ensemble du tissu économique québécois », c’est-à-dire par les entreprises et les organismes du Québec.
Selon le gouvernement du Québec, cette orientation stratégique est l’une des cinq qu’il a retenues à partir de recommandations qui lui ont été remises le 27 mai dans un rapport préparé par le Comité d’orientation de la grappe en intelligence artificielle, dans le but de « renforcer l’écosystème québécois en intelligence artificielle ».
Ces stratégies incluent « d’assurer l’essor et la pérennité du pôle de recherche universitaire en intelligence artificielle au Québec », qui inclut notamment des laboratoires et chaires de recherche, ainsi que de « développer les talents en sciences numériques pour répondre aux besoins du Québec en la matière ».
Les autres orientations visent à « établir au Québec un pôle d’expertise international sur l’intelligence artificielle responsable et ses impacts sociaux » et à « appuyer le développement des structures de soutien à l’écosystème ».
Le Comité d’orientation de la grappe en intelligence artificielle avait été mis sur pied en mai 2017 pour « guider l’élaboration de la future grappe québécoise en intelligence artificielle », mentionne le gouvernement.
Ce comité est coprésidé par Guy Breton, recteur de l’Université de Montréal, et par Pierre Boivin, chef de la direction de la firme de gestion et d’investissement Claridge, qui selon son site web représente les intérêts de la famille Bronfman.
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