L’automatisation et la robotisation pourraient être des moyens non sans risque pour contrer une rareté de main-d’œuvre au Québec, selon l’Institut du Québec.
L’Institut du Québec (IdQ), qui se présente comme étant un institut de recherche socioéconomique issu d’un partenariat entre le Conference Board et HEC Montréal, affirme que le Québec doit se préparer à des « risques démographiques » et à des « opportunités technologiques » liés à l’automatisation et la robotisation des milieux de travail.
« On pourrait assister à l’élimination, à la réduction et à la réaffectation partielle ou totale de 1,4 million de postes au Québec d’ici 2030 », soutient l’Institut du Québec sur la base d’un rapport.
Selon cet institut, « l’intelligence artificielle et les robots connaîtront des ratés », mais « les changements technologiques auront un effet sur l’employabilité des Québécois et sur la compétitivité des organisations à long terme ».
De plus, à son avis, « personne ne sera à l’abri des conséquences des technologies dites intelligentes, et le secteur des services et tout métier routinier deviendront préoccupants », y compris dans le secteur manufacturier.
L’institut, qui évoque un « chômage technologique », anticipe que l’adoption d’outils numériques ne se fera pas sans « friction » et « perdants », mais que de « nouveaux métiers » pourraient être créés, bien que pas nécessairement autant payants que les métiers disparus.
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