En complétant la transaction annoncée à la fin de l’année dernière, l’entente conclue avec BCE concrétise l’intention de cette dernière d’annuler complètement sa participation dans CGI qui n’est plus que de 8,6 %.
La firme de services-conseils en TI de Montréal Groupe CGI a complété la transaction visant le rachat de 100 millions des actions subalternes de classe A que détenait précédemment BCE dans l’entreprise. À raison de 8,59 $ l’action, cela représente une somme totale de 859,2 millions $, que la firme a produite à partir de son encaisse et de ses facilités de crédit.
Par cette transaction, annoncée le 16 décembre dernier, BCE, conjointement avec une filiale en propriété exclusive, ne détient plus que 28,3 millions d’actions subalternes de classe A de CGI. Cela représente 9,5 % des actions de classe A en circulation, ou 8,6 % des actions de classes A et B combinées, et 4,5 % des droits de vote totaux (actions de classes A et B combinées). La veille de la transaction, la participation de BCE dans CGI était au total de 29,8 %, considérant les actions de classe A et B combinées, alors qu’elle bénéficiait de 17,5 % des droits de vote totaux. Les actions de classe B sont détenues exclusivement par les fondateurs de l’entreprise.
Cette transaction traduit l’intention de BCE de réduire sa participation dans la firme-conseil, dont elle détenait au plus fort 44 % des actions, et de se concentrer sur les activités reliées à son nouveau mandat qui est de fournir des services et des applications gérés centrés réseau. Dans ce contexte, détenir une forte participation dans CGI n’était plus justifié d’un point de vue stratégique. Qui plus est, BCE prévoit se départir de la totalité de ses actions de classe A restantes d’ici la mi-mai 2006, de façon ordonnée, et ainsi se retirer de toute participation dans CGI. Conformément à l’intention de BCE, son président et chef de la direction de BCE, Michael Sabia, et son vice-président exécutif de BCE, Lawson Hunter, ont démissionné du conseil d’administration de CGI.
Cela étant dit, les deux entreprises continueront de collaborer par l’entremise des ententes commerciales existantes, qui ont été prolongées jusqu’en 2016, et qui constituent une source importante de revenus récurrents.