Broadcom annonce aujourd’hui par voie de communiqué qu’elle va acquérir VMware pour environ 61 milliards de dollars américains en espèces et en actions. L’entreprise a présenté la manœuvre comme une « stratégie pour construire la première entreprise de technologie d’infrastructure au monde ».
Comme annoncé précédemment, le Broadcom Software Group existant sera rebaptisé VMware et intégrera les produits d’infrastructure d’entreprise et de sécurité de Broadcom avec le logiciel de virtualisation de VMware.
Tom Krause, président de Broadcom Software Group, a rendu hommage à VMware dans l’annonce de la société, notant que « VMware est depuis longtemps reconnue pour son leadership en matière de logiciels d’entreprise, et grâce à cette transaction, nous fournirons aux clients du monde entier la prochaine génération de logiciels d’infrastructure ».
Krause note en outre qu’il voit une forte synergie et peu de chevauchement entre les deux sociétés. Il déclare : « La plate-forme de VMware et les solutions logicielles d’infrastructure de Broadcom répondent à des besoins d’entreprise différents mais importants et la société fusionnée sera en mesure d’y répondre de manière plus efficace et sécurisée. Nous avons un profond respect pour l’orientation client et les antécédents d’innovation de VMware et nous avons hâte de réunir nos deux organisations. »
Michael Dell, président du conseil d’administration de VMware, a approuvé l’accord plus tôt cette semaine, sous réserve de l’approbation du conseil d’administration de VMware. Dans le cadre de l’annonce d’aujourd’hui, il a déclaré : « Avec Broadcom, VMware sera encore mieux positionnée pour fournir des solutions précieuses et innovantes à encore plus d’entreprises parmi les plus grandes du monde. »
À la clôture de la transaction, les actionnaires actuels de Broadcom détiendront environ 88 % et les actionnaires actuels de VMware environ 12 % de la société fusionnée.
La vente devrait être finalisée au cours de l’exercice 2023 de Broadcom, mais est soumise aux approbations réglementaires et aux autres conditions de clôture habituelles, y compris l’approbation des actionnaires de VMware.
L’accord de fusion prévoit une disposition de « magasinage » en vertu de laquelle VMware et son conseil d’administration peuvent « solliciter activement, recevoir, évaluer et éventuellement entamer des négociations avec des parties qui proposent des propositions alternatives pendant une période de 40 jours suivant la date d’exécution de l’accord définitif ».
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Traduction et adaptation française par Renaud Larue-Langlois