Visa et les banques émettrices remettent au 31 mars 2011 le transfert de la responsabilité des transactions frauduleuses aux marchands qui n’ont pas implanté les technologies de carte à puce.
La compagnie de technologie de paiement Visa et les banques qui émettent des cartes de crédit sous sa marque ont reporté l’échéance de transfert de responsabilité des transactions frauduleuses, initialement établie au 31 octobre 2010, à la demande des marchands.
« En reconnaissant la complexité du passage à la technologie du paiement par carte à puce pour les marchands canadiens », Visa et les entreprises clientes permettraient ainsi aux marchands d’effectuer la transition de leurs technologies de point de vente après la période des achats pour les Fêtes, qui constitue la période commerciale la plus importante de l’année.
Rappelons que le recours à la technologie de carte à puce entraîne la modification des points de vente, par l’ajout de nouveaux terminaux indépendants ou de caisses enregistreuses compatibles, afin de permettre la lecture des cartes à puce avec ou sans contact. Également, le détenteur d’une carte doit fournir un numéro d’identification personnel lors d’une transaction, une exigence qui était auparavant limitée aux cartes de débit.
L’annonce du report survient dix jours après la diffusion par Visa d’un rappel de la première échéance de transfert de la responsabilité de transactions frauduleuses aux marchands qui n’auraient pas encore implanté les technologies offrant une compatibilité avec les cartes à puce.
Au Canada, Desjardins, la Banque canadienne impériale de commerce, la Banque Scotia, la Banque Royale du Canada, la Banque Laurentienne et TD Canada Trust font partie des institutions financières qui offrent aux consommateurs des cartes Visa.
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Jean-François Ferland est rédacteur en chef adjoint au magazine Direction informatique.