À compter du 1er octobre 2010, l’émetteur de cartes de paiement Visa Canada transférera la responsabilité des transactions frauduleuses aux marchands qui n’auront pas adopté la technologie de carte à puce.
L’émetteur de cartes de paiement Visa Canada, dans le cadre de la migration de ses technologies de traitement des transactions, a indiqué que les commerçants qui n’auront pas adopté les technologies de point de vente fondées sur la carte à puce se verront imputer la responsabilité de transactions malintentionnées, comme les incidents de carte non reçue ou carte falsifiée, à compter du 1er octobre prochain.
Les nouvelles cartes de paiement adoptées par Visa Canada sont dotées d’une puce, mais nécessitent aussi l’entrée d’un numéro d’identification personnel par son détenteur. Visa commercialise par le biais des institutions bancaires et de grands commerçants des cartes de crédit et des cartes prépayées.
Les terminaux de point de vente compatibles avec la technologie de carte à puce que les marchands peuvent implanter interagissent avec la carte de crédit soit avec contact par un glissement de la carte dans une fente, soit sans contact par la présentation de la carte à proximité d’un lecteur. Visa précise que les cartes sans contact ne requièrent pas l’entrée d’un numéro d’identification personnel.
« Le passage du Canada à la technologie de la carte à puce est une étape importante pour protéger les marchands et leurs clients contre la responsabilité liée à la fraude. La technologie de la carte à puce permet aux titulaires de carte de profiter de la commodité de paiements sécuritaires chez leurs détaillants favoris, et aux marchands d’avoir la tranquillité d’esprit de savoir qu’ils contribuent à se protéger et à protéger leurs clients contre la fraude », indique Visa Canada dans un communiqué.
Visa Canada affirme toutefois que les cartes dotées d’une bande magnétique constituent encore « un mode de paiement fiable » et qu’elles font l’objet de mesures de prévention de la fraude de la part de l’émetteur de cartes. Visa Canada dit conserver la bande magnétique sur ses cartes afin d’assurer qu’elles puissent être acceptées dans les pays où les marchands n’ont pas encore adopté la technologie de puce.
Jean-François Ferland est rédacteur en chef adjoint au magazine Direction informatique.