BLOGUE – Récemment, nous avons rencontré un client qui a pris un goût important à migrer vers l’infonuagique. Celui-ci a débuté par les « classiques », soit le courriel, la gestion documentaire et la gestion de la relation client. Puis la téléphonie IP en infonuagique est devenue évidente, étant donné le dispersement géographique des employés et des bureaux.
Finalement, ce client n’a plus rien sur site! Il n’y a plus qu’un réseau local, bien rehaussé, redondant et résilient qui est devenu la toile technologique du client. Avec un peu de recul, dans le cadre d’une cartographie des applications dans le but d’en faciliter le soutien, quatre fournisseurs distincts étaient requis pour rendre ce client libre de toute infrastructure dont il devait se soucier.
Le ciel est encore parsemé de plusieurs nuages qui sont des tailles différentes, des sources différentes et des objectifs différents. Un seul beau gros cumulo-nimbus n’est pas suffisant pour accommoder l’ensemble des besoins de l’ensemble des utilisateurs de l’infonuagique.
Le rôle des facilitateurs est de créer les liens entre ces nuages afin de donner une expérience client unifiée, conviviale et sécuritaire. Aller en infonuagique n’est souvent plus la question : c’est plutôt quand, comment et avec quel fournisseur on y ira.
L’infonuagique étant encore loin de la commodité – il n’existe pas de wizard pour aller en infonuagique – il est nécessaire que quelqu’un, en interne ou de l’externe, puisse planifier et valider les liens tissés entre ces nuages. L’ouverture des applications d’aujourd’hui facilite grandement la tâche à tous. Malgré que les ponts existants soient efficaces et matures – entre le courriel et les messages vocaux d’un système téléphonique, par exemple – encore faut-il s’assurer de leurs méthodes de communication, de la fréquence de cette communication et surtout de la nature de celle-ci.
Il est vrai qu’un serveur, qu’il soit en infonuagique, virtuel ou sur site, est assez facile à atteindre. Les technologies d’authentification nous permettent d’y accéder de façon sécuritaire. Il est impératif de tester la chaîne complète de communication afin de ne pas avoir de surprises. Parfois, les fournisseurs de services ont des restrictions de sécurité, de connectivité, de limite de stockage ou autres qui peuvent empêcher une communication.
Aujourd’hui encore, les entreprises désireuses d’avancer en infonuagique doivent rapidement s’assurer de l’interopérabilité des applications et des services. On ne peut échapper à un tel exercice de maillage complet sans oublier les réseaux locaux, étendus et publics.
Un autre exemple est l’utilisation d’une application web produisant des rapports dans la plateforme SharePoint de Microsoft. Un utilisateur se connecte au serveur, complète son travail d’analyse et, par un disque réseau protégé par le protocole https, peut créer de façon transparente des fichiers en format PDF, qui sont par la suite consommés directement dans SharePoint. Un planning important devra avoir été réalisé, tant au niveau de l’écriture que de l’accès, pour s’assurer de la continuité du processus. N’oublions par qu’une chaîne est aussi forte que son maillon le plus faible!
Prévoyez-donc plus de temps pour vous s’assurer de cette connectivité entre les nuages de votre « ciel ». Les spécialistes de l’infonuagique, plus que les fabricants de solutions et fournisseurs de services, sont en mesure de vous aider dans cette démarche. Celle-ci permet également de profiter de l’infonuagique beaucoup plus rapidement, sans changer d’approche drastique dans l’utilisation des applications.
De quoi à l’air votre « ciel »?