De passage à Montréal, deux dirigeants de BlackBerry ont confirmé l’intérêt du fournisseur d’appareils et de services mobiles envers le marché commercial québécois.
Lors d’une présentation à Montréal de la vision de BlackBerry sur la mobilité pour les entreprises, Direction informatique a rencontré John Sims, le président des services mondiaux aux entreprises, et James Mackey, le vice-président directeur des opérations au sein de l’entreprise de Waterloo.
John Sims a indiqué que le marché des entreprises du Québec offrait une riche base de clients potentiels qui n’était pas moins sensibilisée à la sécurité des communications mobiles utilisées en contexte d’entreprises qu’ailleurs au Canada et dans le monde.
« Comme partout ailleurs, les grandes entreprises d’ici sont plus “sophistiquées” que les petites et les moyennes entreprises en matière de sensibilisation et de compréhension aux enjeux de sécurité. Les petites et moyennes entreprises auraient quant à elles plutôt le réflexe de vouloir parler de productivité avant de parler de sécurité », a indiqué M. Sims.
Par ailleurs, étant donné les récentes difficultés de BlackBerry, John Sims a laissé entendre qu’il n’y avait pas vraiment de différence entre convoiter de nouveaux clients et maintenir les clients actuels. « Dans les deux cas, rien n’est garanti : nous devons mériter de nous asseoir à la même table que les clients », a-t-il mentionné.
Par exemple, à propos des entreprises qui ont délaissé les appareils BlackBerry à la faveur du modèle multiplateformes « prenez vos appareils personnels » (BYOD ou Bring your own device en anglais), M. Sims a indiqué que BlackBerry devait démontrer que qu’elle est encore le partenaire dont ils ont besoin.
En recherche et développement, John Sims et Jim Mackey se sont entendus pour dire que BlackBerry traversait une phase de consolidation de ses centres de R-D à Waterloo, Ottawa, Mississauga et dans Silicon Valley.
Cependant, les deux dirigeants ont précisé que BlackBerry ne fermait pas la porte à de possibles acquisitions et partenariats technologiques ailleurs dans le monde, y compris à Montréal, qu’ils considèrent comme une ville qui a très tôt commencé à faire bouger les choses en termes de mobilité.
« La situation des services de santé à Montréal et au Québec pourrait aussi fournir une opportunité de partenariat intéressante », a mentionné M. Mackey.