Le fournisseur de services de télécommunications Rogers a vu son bénéfice net grimper de 5,5% au 4e trimestre, mais ce ne fut pas suffisant aux yeux des analystes.
Pour le trimestre terminé le 31 décembre, Rogers a dévoilé un bénéfice net de 327 millions de dollars (58 cents par action), lui qui était de 310 millions de dollars (51 cents par action) à la période correspondante il y a un an.
En excluant les éléments non récurrents, le bénéfice net grimpe à 359 millions de dollars (64 cents par action).
Les revenus ont quant à eux grimpé de 3 % à 3,15 milliards de dollars, par rapport à 3,06 milliards de dollars l’an dernier.
Ces résultats sont légèrement inférieurs aux prévisions des analystes. Ces derniers anticipaient un bénéfice par action de 65 cents et des revenus de 3,17 milliards de dollars, selon Thomson Reuters.
L’entreprise dit avoir ajouté 123 000 abonnés nets à ses services sans fil, alors que les revenus provenant de forfaits de données ont progressé de 32 % sur un an.
Au trimestre correspondant en 2009, Rogers avait gagné 128 000 abonnés à ses services sans fil avec une croissance des revenus provenant des forfaits de données de 42 %.
La direction de Rogers reconnait que l’intensité de la concurrence a été relevée d’un cran depuis un an dans l’industrie du sans fil au Canada, avec l’arrivée de Wind Mobile (Globalive), de Public Mobile et, au Québec, de Vidéotron.
Le conseil d’administration de Rogers a déclaré une hausse de dividende annuel de 11 % à 1,42 dollar par action.
Le titre de l’entreprise grimpait malgré tout de 96 cents (2,76 %) à 35,68 dollars à la Bourse de Toronto en fin de séance.