Le fournisseur de services de télécommunications BCE, société mère de Bell Canada, a vu son bénéfice net bondir de 70,5% au 2e trimestre grâce entre autres à la performance de sa division sans-fil et à la diminution de ses frais de restructuration.
Pour le trimestre, la société basée à Montréal a enregistré un bénéfice net de 590 millions de dollars (78 cents par action), lui qui était de 346 millions de dollars (45 cents par action) à la période correspondante il y a un an.
En excluant les éléments non récurrents, tels que les frais de restructuration, le bénéfice par action du trimestre se situe à 77 cents, par rapport à 58 cents l’an dernier.
Les analystes anticipaient un bénéfice par action de 72 cents, selon Thomson Reuters.
Les revenus de BCE ont totalisé 4,44 milliards de dollars, en hausse de 3,3% sur ceux de 4,3 milliards de dollars dévoilés au 2e trimestre de 2009. Cette augmentation est le fruit de l’inclusion des revenus provenant de La Source et de Virgin Mobile Canada et des hausses respectives de 11,6% et de 9,6% des revenus des services de télévision et de téléphonie sans fil.
Durant le trimestre, Bell Canada dit avoir généré 102 754 activations nettes à ses services sans-fil postpayés, en hausse de 60,1% par rapport à la même période il y a un an. Le service de télévision a quant à lui enregistré 9 775 activations nettes.
Grâce à ces résultats, BCE relève son dividende annuel de 5% à 1,83 dollar.
L’entreprise hausse également ses prévisions de bénéfice par action pour l’exercice. Ce dernier, en excluant les éléments non récurrents, devrait se situer entre 2,75 dollars et 2,80 dollars par action. Auparavant, BCE tablait sur un bénéfice par action de 2,65 dollars à 2,75 dollars.
Denis Lalonde est rédacteur en chef au magazine Direction informatique.