Balado Hashtag Tendances, 6 juillet 2023 — Cette semaine : YouTube et la publicité, Musk impose des limites à Twitter, les ordinateurs nous font perdre un cinquième de notre temps, recours collectif contre OpenAI et l’arrivée imminente de « Threads » de Meta.
YouTube et la publicité
YouTube intensifie sa lutte contre le blocage des publicités. La société a en effet confirmé à The Verge qu’elle menait en ce moment « une petite expérience à l’échelle mondiale qui demande aux utilisateurs ayant des bloqueurs de publicités activés d’autoriser les publicités sur YouTube ou d’essayer YouTube Premium ».
Certains utilisateurs ont ainsi remarqué un nouvel avertissement indiquant que la lecture vidéo pourrait être coupée si YouTube détecte une utilisation répétée d’outils de blocage des publicités.
« La détection des bloqueurs de publicités n’est pas nouvelle, et d’autres éditeurs demandent régulièrement aux utilisateurs de désactiver les bloqueurs de publicités », a déclaré le porte-parole de Google, Oluwa Falodun, dans un courriel à The Verge. YouTube insiste sur le fait que les utilisateurs recevront plusieurs notifications les invitant à cesser d’utiliser les outils – ou, alternativement, à s’abonner à YouTube Premium – avant que le visionnement ne soit interrompu.
YouTube Premium supprime les publicités du service et inclut d’autres avantages tels que les téléchargements hors ligne et YouTube Music Premium. L’abonnement coûte 11,99 $ par mois. En novembre dernier, la société a annoncé avoir dépassé les 80 millions d’abonnés combinés sur YouTube Premium et YouTube Music. Selon The Verge, la société donc a tout intérêt à orienter davantage de personnes vers son abonnement mensuel payant.
Musk impose des limites à Twitter
Elon Musk, affirmant que Twitter est victime des sociétés d’intelligence artificielle qui récupèrent « de grandes quantités de données », a annoncé limitations « temporaires » du nombre de messages que les utilisateurs de la plateforme peuvent lire.
D’abord fixée à 6 000 messages par jour pour les détenteurs de comptes payants, 600 pour les détenteurs de comptes gratuits et 300 pour les nouveaux utilisateurs, le limites ont été modifiées à deux reprises et sont maintenant de 10 000, 1 000 et 500 gazouillis, respectivement.
Ces limitations ont été mises en place un jour après que Twitter eut soudainement commencé à bloquer l’accès à toute personne non connectée, ce qui, selon Musk, était nécessaire parce que « plusieurs centaines d’organisations (peut-être plus) récupéraient des données de Twitter de manière extrêmement agressive, au point que cela affectait l’expérience utilisateur ».
Selon The Verge, ce changement n’est qu’une des nombreuses façons dont Musk a essayé de monétiser Twitter au cours des derniers mois. La société avait annoncé qu’elle commencerait à facturer l’utilisation de son API trois mois seulement après avoir finalement déployé le nouveau système vérification payant Twitter Blue à 8 $ par mois. En outre, l’ancien directeur de la publicité de NBC Universal a été embauché pour rétablir les relations avec les annonceurs qui avaient réduit leurs dépenses sur Twitter.
Les ordinateurs nous font perdre un cinquième de notre temps
Même si nos ordinateurs sont plus avancés qu’ils ne l’étaient il y a 15 ans, ils fonctionnent encore mal de 11 à 20 % du temps, selon une nouvelle étude de l’Université de Copenhague et de l’Université de Roskilde. Nous perdons donc jusqu’à un cinquième de notre temps à résoudre des problèmes informatiques.
Les chercheurs à l’origine de l’étude estiment qu’il y a des gains importants à réaliser pour la société en repensant les systèmes et en impliquant davantage les utilisateurs dans leur développement. Après tout, qui connaît mieux les problèmes auxquels ils sont confrontés que les utilisateurs ?
L’étude a révélé que les problèmes les plus courants incluent la lenteur, le gel temporaire, le blocage ou la difficulté de navigation des systèmes. Et ce ne sont pas seulement des problèmes pour les analphabètes technologiques. Bon nombre des participants à l’étude étaient des professionnels de l’informatique ou des utilisateurs d’ordinateurs hautement compétents.
Le plus surprenant c’est que 84 % de ces problèmes se sont déjà produits et 87 % pourraient se produire à nouveau. Il semble que nous soyons confrontés aujourd’hui aux mêmes problèmes fondamentaux qu’il y a 15 à 20 ans.
Les chercheurs suggèrent qu’une partie de la solution pourrait être de nous empêcher de savoir que l’ordinateur travaille à résoudre un problème. Au lieu de regarder un écran figé ou une boîte de commandes incompréhensibles, nous pourrions continuer à travailler sur nos tâches sans être dérangés.
Recours collectif contre OpenAI
Deux plaignants, Paul Tremblay et Mona Awad ont intenté une action en recours collectif contre Open AI pour « contrefaçon, violation indirecte du droit d’auteur et violations de la US Digital Millenium Copyright Act, enrichissement sans cause et violations de la loi californienne sur la concurrence déloyale ».
Les plaignants déclarent : « Bien qu’un grand modèle de langage soit un programme logiciel, il n’est pas créé comme le sont la plupart des programmes logiciels, c’est-à-dire par des ingénieurs logiciels humains qui écrivent du code. Au lieu de cela, un grand modèle de langage est “formé” en copiant des quantités massives de texte à partir de diverses sources et en introduisant ces copies dans le modèle ».
Cependant, une grande partie du matériel des ensembles de données de formation d’OpenAI provient d’œuvres protégées par le droit d’auteur, y compris des livres écrits par les plaignants, qui ont été copiées par OpenAI sans consentement, sans mention et sans compensation.
Par exemple, dans son article de juin 2018 présentant GPT-1 (intitulé « Améliorer la compréhension du langage par la pré-formation générative »), OpenAI a révélé qu’elle avait formé GPT-1 sur une collection de « plus de 7 000 livres non publiés d’une variété de genres sur un site appelé Smashwords.com qui héberge des romans inédits qui sont disponibles gratuitement pour les lecteurs. Ces romans, cependant, sont en grande partie sous copyright. Ils ont été copiés dans l’ensemble de données BookCorpus sans le consentement, La mention ou la compensation des auteurs.
Dans un article de juillet 2020 présentant GPT-3 (intitulé « Language Models are Few-Shot Learners »), OpenAI a révélé que 15 % de l’énorme ensemble de données de formation GPT-3 provenaient de « deux corpus de livres basés sur Internet » que la société appelait simplement « Books1 » et « Books2 ».
OpenAI n’a jamais révélé quels livres font partie des ensembles de données Books1 et Books2, mais la poursuite soutien la possibilité que ces ensembles de données soient ce qu’elle appelle des « bibliothèques fantômes manifestement illégales ».
Arrivée imminente de « Threads » de Meta
En prévision du lancement de son application plus tard cette semaine, Meta a mis en ligne la page d’accueil de son concurrent de Twitter, « Threads ». Elle affiche un compte à rebours jusqu’au lancement du service.
Selon l’appareil que vous utilisez pour accéder au site, vous vivrez une expérience légèrement différente. Lorsque vous naviguez à partir d’un appareil Android, un message au bas de l’écran indique simplement que Threads sera « Bientôt disponible pour Android », tandis que les appareils iOS voient un lien vers une page de téléchargement. À partir de là, vous trouverez un lien vers la liste de l’App Store pour précommander l’application pour un téléchargement immédiat, mais le lien Play Store est grisé pour le moment.
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