Le Commissaire à la lutte contre la corruption (CLCC) et son corps de police spécialisé doivent disposer de leurs propres infrastructure et ressources informatiques dans une recherche d’autonomie la plus complète possible.
Dans son troisième rapport annuel d’activité, le Comité de surveillance des activités de l’Unité permanente anticorruption (CSUPAC) du Québec affirme suivre le processus d’autonomisation du CLCC par rapport aux services fournis par la Sûreté du Québec et par le ministère de la Sécurité publique du Québec.
« Le Comité a été informé de l’évolution de ce dossier et il prend bonne note des travaux en cours en invitant le CLCC à recourir aux meilleurs conseils disponibles pour développer ses ressources informatiques », dit le Comité dans son rapport.
Selon ce dernier, l’« orientation de fond qui doit inspirer » le CLCC « est la recherche de la plus complète autonomie de ses systèmes d’information de gestion, y compris pour la formation continue et le perfectionnement ».
Par ailleurs, le Comité de surveillance recommande que des diplômés universitaires en informatique soient recrutés pour faire partie du corps de police spécialisé du CLCC qui enquête sur des crimes liés à la corruption dans des organismes publics.
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