LendingArch propose désormais aux consommateurs du Québec une option de financement pour le paiement de soins médicaux et de rénovations.
LendingArch se présente comme étant une société de financement basée à Calgary, qui commercialise une plateforme en ligne d’options de financement aux points de vente.
L’entreprise affirme que le Québec est la quatrième province où elle lance son produit en magasin auprès de cliniques médicales, d’entrepreneurs en rénovation domiciliaire et d’autres commerçants, sous la forme de « partenariats commerciaux ».
Les dépenses moyennes en dollars constants de l’ensemble des ménages du Québec en soins de santé sont passées de 1 440 dollars par année en 1999 à 2 128 dollars par année en 2009, selon l’Institut de la Statistique du Québec.
De plus, selon le cabinet comptable BDO Canada, des consommateurs du Canada pourraient en 2017 « sacrifier leur épargne-retraite et le remboursement de leurs dettes pour financer des rénovations ».
Cependant, selon LendingArch, son option de paiement « va améliorer la qualité de vie [des consommateurs] ». Elle soutient « s’engager à apporter l’aide financière à tous les Canadiens qui méritent de meilleurs tarifs ».
LendingArch mentionne dans un communiqué « financer des produits ou services sur une période pouvant aller jusqu’à 36 mois », et ce, « à taux [d’intérêt] fixe ». Sur son site internet, l’entreprise prétend offrir des taux d’intérêt « personnalisés », notamment basés sur des « comportements passés », ainsi que « meilleurs » que ceux des cartes de crédit (sans préciser lesquelles). Par contre, elle ajoute facturer des « frais d’assemblage » d’entre 1 à 5 % de la valeur totale du prêt pour la fourniture du prêt et pour le service.
LendingArch souligne aussi proposer en ligne des prêts à la consommation, par exemple pour consolider des dettes ou pour payer des soldes de cartes de crédit.
Statistique Canada révélait en mars que l’endettement moyen des Canadiens avait atteint un niveau « record » au quatrième trimestre de 2016, puisque la dette totale des ménages sur le marché du crédit s’élevait désormais à 167,3 % du revenu disponible, par rapport à 166,8 % au quatrième trimestre 2015.
Cela signifie que les ménages doivent en moyenne environ 1,67 dollar pour chaque dollar de revenu disponible, selon la manière habituelle de Statistique Canada d’interpréter cette donnée.
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