Les difficultés dans le secteur des technologies aux États-Unis se poursuivent alors que Amazon, le géant du commerce électronique, annonçait hier soir que c’est finalement « un peu plus de 18 000 » emplois qui seront supprimés.
La société avait précédemment annoncé son intention de couper quelque 10 000 postes en novembre dernier mais son directeur général, Andy Jassy déclaré que l’estimation du nombre de coupures avait été revu à la hausse.
Le dirigeant a décidé d’annoncer la nouvelle rapidement après que celle-ci ait été l’objet d’une fuite de la part d’un employé. Il a précisé que les salariés impactés « ou bien leurs représentants, le cas échéant, en Europe » seront contactés par la société le 18 janvier.
Sans préciser la répartition géographique des coupures, il a déclaré que « L’examen de [la] planification annuelle a été plus difficile cette année compte tenu de l’incertitude économique et du fait que nous avons embauché massivement au cours des dernières années ». « Amazon a résisté à des économies incertaines et difficiles dans le passé, et nous continuerons à le faire. Ces changements nous aideront à poursuivre nos opportunités à long terme avec une structure de coûts plus solide. Les entreprises qui durent longtemps passent par différentes phases. Elles ne sont pas en mode d’expansion massive de personnel chaque année », a-t-il poursuivi.
Amazon, qui doit annoncer ses résultats annuels le 1er février, prévoyait en novembre une croissance bien en deçà de ses attentes et un bénéfice d’exploitation entre 0 et 4 milliards de dollars, comparativement à 3,5 l’année précédente.
Amazon n’est pas la seule entreprise à devoir sabrer dans ses effectifs. L’américaine Salesforce annonçait, hier également, son intention de couper un peu moins de 8000 emplois, une réduction d’environ 10 % du nombre de ses employés.
Même situation chez Meta, la maison mère de Facebook, qui annonçait en novembre la suppression de 11 000 emplois, ou environ 13% de ses effectifs.
Snapchat, quant à elle, supprimait en août environ 20 % de ses effectifs, ce qui correspond à plus de 1200 employés et Twitter, sous la gouverne d’Elon Musk, congédiait récemment la moitié de ses 7500 employés.