Amazon a annoncé jeudi dernier qu’elle renonçait à établir son deuxième siège social à New York, a rapporté le New York Times.
« Un certain nombre d’élus locaux et de l’État [de New York] ont fait clairement comprendre qu’ils s’opposaient à notre présence et qu’ils ne travailleraient pas avec nous à bâtir le type de relation nécessaire pour aller de l’avant », a indiqué Amazon dans un communiqué.
En novembre dernier, l’entreprise de commerce en ligne avait choisi de répartir son deuxième siège social, en complément de son siège social de Seattle, sur deux sites : l’un à Long Island City, à New York, et l’autre en banlieue de Washington. Cette décision de miser sur deux villes différentes visait à permettre à Amazon un accès plus aisé à la main-d’œuvre en TI dont elle a besoin pour assurer son expansion.
À New York, Amazon s’est heurté à l’opposition d’élus et de représentants syndicaux. Les trois milliards de dollars en avantages promis à Amazon par les pouvoirs publics pour l’inciter à s’implanter à New York ont suscité des critiques, Amazon étant l’entreprise dont la valeur boursière est la plus élevée au monde, et son fondateur Jeff Bezos, l’homme le plus riche de la planète.
La création de 25 000 emplois mise en avant par Amazon n’a pas convaincu, à l’heure où les géants technologiques sont accusés de contribuer à la hausse des prix de l’immobilier et à l’embourgeoisement des villes où ils s’installent.
Devant cette résistance, Amazon préfère donc abandonner son projet new-yorkais. Selon le New York Times, l’entreprise va plutôt accroître ses effectifs dans ses bureaux de Boston, d’Austin, au Texas, de Pittsburgh, de Detroit ou encore de Vancouver, en Colombie-Britannique.
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