Le cabinet juridique montréalais LPC Avocat a déposé une demande d’autorisation d’action collective contre le géant des télécommunications Rogers Communications en raison de la panne de son réseau vendredi dernier qui a privé bon nombre de Canadiens de service durant au moins 15 heures.
Le recours concerne tous les clients de Rogers, Fido et Chatr Mobile qui ont été privés de service vendredi et samedi dernier ainsi que tous les Québécois qui n’ont pas été en mesure d’effectuer certaines transactions bancaires (les paiements et transferts Interac, par exemple) à cause de la panne.
L’action collective prétend que Rogers a violé la loi sur la protection des consommateurs du Québec en ne fournissant pas de services les 8 et 9 juillet. Elle allègue en outre que Rogers a induit les consommateurs en erreur en affirmant posséder le réseau le « plus fiable au Canada ».
L’action collective demande des dommages-intérêts compensatoires et punitifs pour tous les membres. Entre autres, 400 $ sont réclamés pour chaque client des trois fournisseurs visés. Le montant qui pourrait être demandé pour les Québécois qui ne sont pas clients de ces entreprises mais qui ont néanmoins été affectés par la panne n’est pas précisé.
MISE À JOUR
On apprend qu’une seconde demande d’action collective a également été déposée au tribunal. Celle-ci est intentée au nom des détaillants et des entrepreneurs (tels que les chauffeurs de taxi) qui pourraient avoir perdu d’importants revenus en raison de l’impossibilité de traiter les paiements par le réseau Interac qui était également affecté par la panne de Rogers.
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