D’ici 2024, la moitié des tâches structurées et répétitives seront automatisées, selon les prédictions de la firme de recherche IDC.
Les participants à l’événement IDC Canada Future of Work, qui s’est tenu à Toronto le 30 janvier dernier, se sont penchés sur la question de l’avenir des milieux de travail. Une journée à laquelle a assisté IT Business, une publication sœur de Direction informatique.
« Si l’automatisation remplace des gens, comment puis-je les aider à faire autre chose? », s’est demandée Roberta Bigliani, vice-présidente d’IDC Insights pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique.
De plus, 20 % des salariés qualifiés pourraient travailler avec un logiciel intégrant l’intelligence artificielle (IA). Certains travailleront même équipés d’exosquelettes. C’est déjà le cas au sein d’Airbus, qui fabrique les avions du même nom, où des exosquelettes permettent, par exemple, à des travailleurs d’usine d’accomplir des tâches qui nécessitent de porter des charges lourdes.
L’IA a aussi déjà fait son entrée dans le recrutement. Chez Unilever, elle est utilisée dans le recrutement de candidats pour des postes de début de carrière. Les candidats passent une entrevue vidéo menée à partir d’une liste de questions préétablies. L’intelligence artificielle évalue les expressions faciales des candidats. Ces informations couplées aux réponses des candidats permettent au logiciel de formuler des recommandations aux recruteurs.
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