Le cadre réglementaire des télécommunications et de l’Internet au Canada est trop contraignant, murmure l’Institut économique de Montréal.
Selon l’Institut économique de Montréal (IEDM), le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) « dicte » des conditions de partage de réseau et des règles en matière de prix qui « créent de l’incertitude », qui « ne font qu’augmenter les risques », et qui « causent du gaspillage de ressources en termes de lobbying, de mise en conformité et de plaintes », pour les fournisseurs de services de télécommunications et de services Internet.
À son avis, les autorités devraient « réfléchir à deux fois » quand vient le temps de prendre des décisions, et « il est temps que le CRTC réexamine son cadre réglementaire, qu’il démantèle graduellement son régime de prix de gros et qu’il fasse confiance aux entrepreneurs ».
L’Institut inscrit ces revendications dans la discussion au sujet de l’enjeu de la disponibilité des services Internet haute vitesse en dehors des centres urbains.
Il laisse entendre que c’est le cadre réglementaire qui empêche les fournisseurs de rendre ces services accessibles à tout le monde et qui « pénalise les régions ».
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