Les fournisseurs de services doivent désormais déterminer si l’identité d’un appelant est digne de confiance pour les appels vocaux sur protocole internet grâce à la vérification de données d’identification de l’appelant.
Selon le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), la technologie d’identification de l’appelant et les normes STIR/SHAKEN fourniront aux fournisseurs de services des moyens de contribuer à la lutte contre les appels frauduleux et non sollicités, ainsi qu’aux utilisateurs des moyens de déterminer quels appels sont légitimes.
« La mystification de l’identité de l’appelant est souvent utilisée lors d’appels importuns et frauduleux afin de dissimuler l’identité de l’appelant », affirme le CRTC.
Pour en réduire la fréquence, « les fournisseurs détermineront [à compter de maintenant] si l’identité d’un appelant est digne de confiance grâce à la vérification des données de l’identification pour les appels vocaux sur protocole internet (IP) ».
Selon le CRTC, « à mesure que les fournisseurs poursuivront la mise à niveau de leurs réseaux sur IP et qu’ils continueront d’offrir des téléphones compatibles à leurs clients, davantage de gens pourront observer les effets des normes ».
En tout temps, « les gens ne devraient jamais fournir de renseignements personnels (comme des renseignements bancaires ou des numéros d’assurance sociale) au téléphone sans d’abord vérifier si la demande est légitime », rappelle le CRTC.
Cependant, ce dernier ajoute qu’il « peut y avoir des raisons légitimes de modifier les données de l’identification de l’appelant », par exemple pour « les services policiers ou les refuges pour les victimes de violence conjugale », qui « peuvent avoir recours à la mystification pour dissimuler l’origine de l’appel ».
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