GHGSat obtient un financement public de 20 millions de dollars de la part du gouvernement fédéral afin de perfectionner son système de surveillance par satellites des émissions de gaz à effet de serre.
L’entreprise GHGSat est basée sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal. Elle développe un système spatial d’observation par satellites des émissions de gaz à effet de serre. Ce dernier produit des données et des images par spectrométrie qui permettent de suivre les émissions de méthane, comme celles d’un puits de pétrole spécifique.
« GHGSat se servira du financement pour déployer des satellites qui s’ajouteront à son parc actuel de satellites qui surveillent depuis l’orbite terrestre les émissions de gaz à effet de serre », ainsi que pour se munir d’une infrastructure de gestion de sa flotte de microsatellites et de partage de ses données, de ses mesures et de ses résultats d’analyses, soutient le ministère de l’Industrie.
Le ministère affirme que le financement public accordé à GHGSat aidera ainsi la Canada à atteindre ses objectifs en matière de climat et ajoute qu’il s’agit du troisième financement versé à GHGSat par Technologies du développement durable Canada (TDDC), dans le cadre d’une « collaboration sur plusieurs années ».
Selon TDDC, un organisme fédéral de financement, le monde a « besoin de données pour prendre des décisions plus éclairées », et la technologie de GHGSat permet entre autres de détecter des défaillances et fuites accidentelles de méthane.
Le fédéral mentionne s’être engagé dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à réduire les émissions de méthane de son secteur pétrolier et gazier de 75 % d’ici 2030 comparativement au niveau de 2012.
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